Les fortifications des îles d'Hyères
Aux portes de Toulon, les îles d'Hyères forment un arc de cercle en avant de la côte varoise. Séparées par des passes de largeur variable, elles couvrent, face au large, le vaste plan d'eau de la rade d'Hyères. Seuls quelques ouvrages fortifiés les protégeaient de la piraterie jusqu'au règne de Louis XIII, pendant lequel la construction des sept forts a concrétisé la volonté de Richelieu de promouvoir le rôle stratégique du site. L'archipel est impliqué dans toutes les guerres du XVIIIe siècle et occupé par les anglais pendant les guerres de la Révolution. De nouvelles fortifications sont construites ou réaménagées aux XIXe et XXe siècles, pour répondre aux progrès de l'armement.
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Cap d'Ail
Situé à environ vingt kilomètres de Nice, à proximité de la principauté de Monaco, Cap-d’Ail connaît son premier développement à partir des années 1880 grâce à l’arrivée du chemin de fer et à la création de la Basse Corniche. En quelques années ce territoire isolé et inhabité se métamorphose en une station de villégiature brillante et moderne, fréquentée par une clientèle huppée venue de toute l’Europe. L’hôtel Eden, palace édifié vers 1890, domine le quartier Mala entièrement constitué de luxueuses villas construites autour des années 1900 pour des financiers, des industriels ou des aristocrates. Plus loin, en direction de l’est, le quartier de Cap-Fleuri, connu à l’origine pour son sanatorium, poursuit le même développement. De cette période prospère, liée à la villégiature d’hiver qui prend fin avec la Première Guerre mondiale, Cap-d’Ail a conservé nombre d’ édifices remarquables, construits dans un style éclectique où se mêlent les influences italienne, baroque, classique et moderne. Le château de l’Ermitage, inspiré des palais germaniques, et la surprenante villa Primavera, au décor archéologique, en sont les plus beaux exemples.
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Cap-d'Ail, la promenade dans la quartier Mala
La création du quartier Mala est à l'origine de la station du Cap d'Ail. Son développement commence vers 1879 grace à l'initiative d'un financier audacieux, le baron de Pauville qui, convaincu des potentialités touristiques du lieu, traversé depuis peu par la route nationale et rattaché au réseau ferroviaire, décide de lancer dès 1880, une vaste opération immobilière. L'ensemble projeté est composé d'un lotissement et d'un hôtel destiné à accueillir une clientèle d'hivernants fortunés préférant séjourner au calme tout en bénéficiant des distractions offertes par les grandes stations voisines de Nice et Monaco.
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Hyères, la ville climatique
Jusqu'au début du XIXe siècle, Hyères était restée essentiellement une ville médiévale, encore circonscrite par l'enceinte du XIVe siècle.
Toutefois, dès avant la révolution de 1789, sa situation privilégiée et des conditions climatiques favorables lui permettent d'être désignée comme le seul lieu à même de rivaliser avec Madère pour l'accueil des malades des voies respiratoires. En 1760, une cinquantaine de familles d'hivernants la fréquente déjà, dont la comtesse de Vichy ou le prince héritier du Danemark.
C'est après le coup d'arrêt de la Révolution, à partir de 1815, que la station climatique prend son véritable essor pour atteindre son apogée entre 1825 et 1875, date à laquelle elle est supplantée par Cannes. La station connaît cependant encore de beaux jours jusqu'à la crise de 1929 et la mutation du tourisme des années 1920, passage au tourisme estival et démocratisation.
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Cabanons

Les cabanons, qui peuvent être définis comme des habitats saisonniers, construits en matériaux légers, servaient à l'origine de rendez-vous de chasse.
Aujourd'hui, ils permettent à la famille de se réunir lors des vacances d'été et nombreux sont ceux qui se sont agrandis et adaptés au confort moderne. Certains sont même devenus des résidences principales. En effet, la majorité de ces habitations ressemblent plus à des maisonnettes qu'à des cabanes qui renvoient à des modes de construction entièrement en matériaux légers. 
Etant donné l'accès parfois difficile de certains secteurs (Theys du Pégoulier, de l'Annibal, They de la Gracieuse), le repérage n'a pu être exhaustif. A part ces quelques cabanons cadastrés, toutes les habitations ont été repérées (271) parmi lesquelles 33 ont été étudiées

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Mas

Les mas de Port-Saint-Louis-du-Rhône regroupent tous les bâtiments et ensembles de bâtiments qui pourraient porter l'appellation d'exploitation agricole ou de ferme. Cette définition implique la présence d'au moins un logis et des parties agricoles mitoyennes ou non de l'habitation.
Construction généralement simple, c'est la forme la plus traditionnelle de l'habitat dispersé. Cette forme est avant tout évolutive ; le volume initial s'agrandit lors de l'implantation de nouvelles cultures, d'acquisition de nouvelles terres.

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