À l’est des Alpes-de-Haute-Provence, la Vaïre égrène le long de son cours encaissé des villages à l’histoire commune, perchés au bord des à-pic rocheux ou nichés au fond de la vallée partagée. Le patrimoine religieux est une des grandes richesses, souvent méconnue, de ces paroisses de l’ancien évêché de Glandèves (Entrevaux), fondé au Ve ou VIe siècle et disparu à la Révolution au bénéfice de celui de Digne. Ce guide vous propose de découvrir l’histoire, souvent très ancienne, des églises paroissiales et chapelles de hameaux, et de relire l’architecture sous cet éclairage. Poussez la porte de ces édifices dont les clochers émergent au dessus des toits de nos villages et découvrez les trésors qu’elles contiennent, images d’art et de dévotion. Feuilleter l'extrait
Au cours des années 1860, trois événements majeurs sont à l’origine de la transformation d’une petite ville isolée vivant du commerce des citrons et de l’huile d’olive en station de villégiature renommée : la publication en 1861 de l’ouvrage du docteur Bennet vantant les vertus curatives de son climat, le rattachement de la commune à la France la même année et l‘arrivée du chemin de fer en décembre 1869. Menton, qui appartenait jusque-là à la Principauté de Monaco, devient sous le Second Empire une station climatique recherchée aux portes de l’Italie. Sa position abritée au pied d’un cirque de montagnes, bénéficiant d’une bonne pluviométrie, lui confère un climat quasi tropical permettant la création de jardins exceptionnels sous ces latitudes. De station climatique accueillant des malades venus de toute l’Europe y retrouver la santé, la station devient au début du XXe siècle une « ville du luxe et de l’élégance ». Cet ouvrage retrace l’histoire de la station balnéaire de Menton. Il présente un panorama des formes architecturales accueillant la population cosmopolite des hivernants, les villas, les grands hôtels et palaces, les casinos, les lieux de culte, les jardins.
Ce livre raconte l’histoire d’un territoire rural, celui des communes de Provence-Alpes-Verdon, dans les Alpes-de-Haute-Provence. Dans cette zone de montagne, au fort relief très contraignant, alternent hivers rigoureux et étés torrides, fortes précipitations et périodes de sécheresse. L’étude retrace comment les hommes s’y sont implantés au fil des siècles : villages perchés du haut Moyen Âge (comme Demandolx, Sausses, Saint-Benoît…) puis lent processus de déperchement à la fin du Moyen Âge. Si les villages ont concentré la majorité de l’habitat, nombre de fermes sont « éclatées » : maison dans le village, dépendances agricoles disséminées sur les terres exploitées ou regroupées en hameaux spécialisés.
Des générations de paysans ont ainsi peu à peu aménagé le territoire pour assurer leur subsistance dans ce milieu difficile, asséchant des marais, dressant des kilomètres de murets de pierres sèches, conquérant des terres lointaines. La nature des cultures a elle aussi laissé des traces inédites, comme les ruchers-placards, et façonné des paysages ponctués d’oliviers, de pruniers ou de châtaigniers, avant que l ‘élevage ovin ne devienne la principale et souvent unique activité agricole.
De nombreux exemples individuels donnent un aperçu très précis, parfois inattendu, des exploitations paysannes des années 1830. Enfin, l’architecture agricole est détaillée, des grandes fermes seigneuriales servant de villégiature, comme la Bastide du Prévôt, aux fermes alpines d’Allos, en passant par les cabanes d’estive et les divers bâtiments agricoles disséminés et omniprésents dans les cultures.
Chassés du royaume de France en 1394, d’Espagne en 1492 et de Provence en 1501, nombre de Juifs trouvent refuge en Avignon et dans le comtat Venaissin, territoires pontificaux. Peuple témoin de l’Ancienne Alliance, ils bénéficient de la tolérance ambivalente des papes. Contraints à un regroupement définitif au sein de quatre juiveries en 1624, ils occupent un quartier, appelé carrière, dans les villes d’Avignon, Carpentras, Cavaillon et l’Isle-sur-la-Sorgue. Ces carrières, et celle désertée dès le 16e siècle de Pernes-les-Fontaines, possèdent encore des vestiges ou des monuments, témoignant d’un culte et d’une culture millénaires, teintés de particularismes judéo-comtadins. Ces sites remarquables font actuellement l’objet d’une demande de classement au titre du patrimoine mondial de l’UNESCO. Voyage en des temps révolus, ce circuit propose la découverte d’un riche patrimoine mobilier et immobilier, parfois encore affecté à un rite religieux, une immersion dans un pan de l’histoire juive.
Un site historique À l’abri de ses fortifications remarquables que l’on doit pour partie à Vauban, le village de Colmars conserve un patrimoine religieux à la hauteur de son écrin. Mémoire de l’histoire du village, l’église paroissiale est le témoin le plus frappant de la campagne de reconstruction engagée après le grand incendie de 1672 qui ravage l’ensemble du bourg. À la découverte des secrets de Colmars-les-Alpes Les chapelles de pénitents, empreintes des pratiques de dévotion provençales, dévoilent ici leur passé. Des archives exceptionnellement bien conservées éclairent l’histoire d’un patrimoine architectural mais aussi mobilier. Les secrets des étapes de la construction, les noms des artistes, le détail des commandes d’objets religieux sont livrés dans le présent guide où vous retrouverez, au fil des visites proposées, les grandes étapes d’aménagement, le renouvellement des dévotions et les explications nécessaires à la compréhension de ce patrimoine si riche de sens. Aux alentours du village, la visite continue. Par des sentiers balisés de randonnées accessibles à tous, ou par le réseau routier, vous serez guidés vers les chapelles de montagne, parfois isolées, d’autres fois au coeur de hameaux. Partez à la découverte de ce patrimoine méconnu, pas à pas raconté, dans le cadre exceptionnel des Alpes-de-Haute-Provence.
Opération en partenariat avec le parc. L’enquête d’inventaire est un moyen pour le parc de renforcer ses connaissances sur le patrimoine pour en assurer la valorisation et la médiation. La documentation produite est destinée en priorité aux élus, aux acteurs du tourisme et du patrimoine pour la gestion de leurs biens culturels. Les données issues de cet inventaire sont une ressource pour développer les connaissances du parc sur les éléments de son patrimoine, pour élaborer les fiches conseil sur la conservation des patrimoines et les dossiers pédagogiques destinés au public scolaire.
En pénétrant dans la Minoterie des Alpes à La Mure-Argens, le visiteur est instantanément frappé par l’état de conservation remarquable de cet ancien bâtiment industriel. Sur les bords de l’Issole, non loin du Verdon, cette usine rurale, avec son système hydraulique et ses machines d’origine, offre un témoignage exceptionnel de l’évolution des techniques de meunerie à la fin du 19e siècle. À chacun de ses étages, les imposants dispositifs nécessaires à la transformation des grains en farine sont encore là, restaurés, alignés dans un fascinant enchevêtrement de bois et de métal. Aménagée en 1902 dans une ancienne draperie, la Minoterie des Alpes était à l’époque à la pointe de la modernité en matière de mouture des blés. Peu à peu dépassée par des installations concurrentes plus efficaces, cette usine familiale a profité de sa proximité avec le chemin de fer pour produire des farines à partir de blés provenant de toute la France et se maintenir en activité jusqu’en 1972. Depuis 2016, elle est ouverte au public et permet désormais de découvrir les richesses des savoir-faire meuniers au 20e siècle. Elle propose ainsi un véritable voyage hors du temps, dans une ambiance chaleureuse où le moindre crissement de bois laisse imaginer que le minotier s’apprête à descendre les barreaux de son échelle pour contrôler le bon fonctionnement de ses machines.
Associer dans un titre les usines et le parfum ? La délicatesse fleurie des fragrances les plus subtiles ne fait pas immédiatement songer au monde de l’industrie ! Et pourtant, les usines sont bien au coeur de l’histoire de la parfumerie grassoise. Elles ont été le cadre principal d’une aventure qui s’est enracinée dans l’artisanat de l’Ancien Régime et a pris son envol au moment où l’Europe était saisie par la fièvre de la Révolution industrielle. Depuis les premières fabriques installées dans le centre historique de Grasse jusqu’aux grandes usines des faubourgs qui ont structuré l’extension urbaine à la fin du XIXe siècle, cet ouvrage dépeint les lieux de production successifs à l’origine du développement de la parfumerie grassoise et explique leurs évolutions. Dix années d’étude ont abouti à un inventaire exhaustif de ce patrimoine, révélant notamment l’augmentation significative du nombre de moulins à partir de la fin du Moyen Âge, signe de la place spécifique qu’occupe la production d’huile dans l’expansion de la parfumerie. C’est entre autres ce nouvel éclairage sur les liens techniques et économiques régissant ces différentes activités qui permet aux auteurs de proposer une vaste synthèse historique sur les mutations de la parfumerie grassoise entre les dernières décennies du XVIIIe siècle et la fin des Trentes Glorieuses.
C’est avec l’arrivée du chemin de fer et l’aménagement de routes carrossables à la fin des années 1880 que Sainte-Maxime, située sur la rive nord du golfe de Saint-Tropez jusqu’alors sauvage et peu peuplée, commence à accueillir les villégiateurs. La station balnéaire connait son plein épanouissement après le premier conflit mondial, dans les années 1920, les Années folles. Petite station « élégante et gaie », centre de tourisme nautique et automobile, elle accueille essentiellement une clientèle aisée parisienne qui jouit de tous les équipements nécessaires, établissement de bains, casino, hôtels, dancings, cinéma…
Plus de 250 villas sont construites entre 1920 et 1939 sur les collines de Bellevue et le long de la côte à la Nartelle, la Garonnette, la Croisette… L’attrait pour Sainte-Maxime se poursuit dans les années 1950-1960. Il est toujours aussi vif.
Cet ouvrage retrace l’histoire de la station balnéaire de Sainte-Maxime. Il présente un panorama de formes architecturales, villas, immeubles ou hôtels de voyageurs, emblématiques de ce nouvel art de vivre, certaines ayant obtenu la reconnaissance du Label Patrimoine du XXe siècle. Il met également en lumière l’oeuvre d’architectes qui, venus d’ailleurs, se fixent à Sainte-Maxime où une forte demande jamais démentie leur assure une longue carrière. Ces créateurs contribuent par leur style à façonner l’image de la Côte d’Azur.
Patrimoine ferroviaire : la ligne des Chemins de fer de Provence Ligne régulière indispensable pour les habitants de la région mais aussi moyen de découverte original pour les touristes qui souhaitent explorer les beautés reculées des Alpes du sud, la ligne des Chemins de fer de Provence est remarquable à plus d’un titre : le passage de cette ligne sinueuse à travers les éléments déchaînés du relief semble relever de l’obstination. L´acharnement des constructeurs, pour offrir aux voyageurs un spectacle fascinant… Il a posé de bien grandes difficultés aux ingénieurs chargés de l’ouvrir. Ces difficultés, qui furent d’abord un obstacle à son achèvement, restent une lourde contrainte pour son entretien et son exploitation. Mais, au prix d’une succession impressionnante d’ouvrages d’art de haute volée, elles font désormais sa richesse. Car les allers-retours du train à travers ces paysages abrupts offrent un spectacle fascinant. C’est aussi une source inépuisable d’étonnement pour la curiosité de celui qui veut bien s’intéresser à son histoire et à son patrimoine.
Cet ouvrage retrace un épisode singulier de l’histoire provençale. À partir de la fin du 19e siècle, l’essence de lavande connaît un véritable engouement. Pour faire face à la demande des parfumeurs grassois, toute la Haute-Provence se lance dans une production effrénée. Alors que de vastes territoires se couvrent de leurs célèbres champs aux lignes bleues-violettes, les lavandes de Barrême et de ses environs s’imposent rapidement comme les meilleurs crus. Dans les années 1920, les industriels de Grasse prennent une part active à la course à l’or bleu et investissent massivement ce petit village des Alpes de-Haute-Provence, au cœur du Pays Asses, Verdon, Vaïre, Var. Pendant quelques décennies, ils y installent leurs usines et en font la capitale de la lavande, jusqu’à ce que le développement de la culture du lavandin, qui gagne notamment l’ouest du département, conduise à un inexorable déclin. L’aventure des lavandes de Barrême aurait pu tomber dans l’oubli. À l’heure où les routes de la lavande offrent en toute facilité l’opportunité de redécouvrir ce patrimoine vivant, la principale distillerie de Barrême, enfin réhabilitée en centre d’interprétation de l’industrie de la lavande, permet au public de découvrir tout un pan méconnu du patrimoine des Alpes-de-Haute-Provence.
Le Pays des vallées d’Asses-Verdon-Vaïre-Var dans les Alpes-de-Haute-Provence est un territoire fondamentalement lié à la transhumance et aux migrations pastorales ovines, qui ont laissé de nombreuses traces jusqu’à aujourd’hui, notamment dans les pâturages d’estive. Cet ouvrage retrace l’histoire de cette transhumance et détaille particulièrement les vestiges matériels de cette activité, gravés dans le paysage, à une période charnière. Car si l’activité perdure et constitue toujours un marqueur identitaire fort du territoire, ce patrimoine est aujourd’hui menacé. En effet, les anciennes cabanes vernaculaires, les enclos, tous les aménagements afférents à la pratique de l’estive locale sont désormais réaffectés voire abandonnés, et remplacés par des structures modernes nécessaires à l’évolution du métier. Ils disparaissent peu à peu alors qu’ils représentent les maillons précieux d’une activité pluriséculaire. La perte matérielle entraînant la perte mémorielle, il y a urgence à considérer ces objets typiques comme faisant partie intégrante de notre patrimoine. Cinq circuits de randonnée détaillés complètent ce parcours et permettent d’appréhender la grande richesse et diversité d’une pratique vivante qui prend, au long des pâtures arpentées, la dimension spectaculaire des paysages bas-alpins.
Patrimoine ferroviaire : la ligne des Chemins de fer de Provence Ligne régulière indispensable pour les habitants de la région mais aussi moyen de découverte original pour les touristes qui souhaitent explorer les beautés reculées des Alpes du sud, la ligne des Chemins de fer de Provence est remarquable à plus d’un titre : le passage de cette ligne sinueuse à travers les éléments déchaînés du relief semble relever de l’obstination. L´acharnement des constructeurs, pour offrir aux voyageurs un spectacle fascinant… Il a posé de bien grandes difficultés aux ingénieurs chargés de l’ouvrir. Ces difficultés, qui furent d’abord un obstacle à son achèvement, restent une lourde contrainte pour son entretien et son exploitation. Mais, au prix d’une succession impressionnante d’ouvrages d’art de haute volée, elles font désormais sa richesse. Car les allers-retours du train à travers ces paysages abrupts offrent un spectacle fascinant. C’est aussi une source inépuisable d’étonnement pour la curiosité de celui qui veut bien s’intéresser à son histoire et à son patrimoine.
Petits tableaux de dévotion… les ex-voto Ex-voto suscepto : suivant le vœu fait. Les ex-voto provençaux, patrimoine régional, sont probablement la manifestation la plus diversifiée et la plus touchante des pratiques de dévotion populaires. Réalisés pour l’accomplissement d’un vœu ou à la suite d’une protection obtenue, ces petits tableaux votifs de supports et de techniques variés mettent en scène des épisodes dramatiques de la vie quotidienne : accidents de la circulation, maladies, naufrages, morsures d’animaux… dans des décors souvent très réalistes où le souci du détail apporte un témoignage irremplaçable sur la société d’autrefois. La collection de la collégiale d´Hyères Riche de plus de 400 ex-voto, l’ensemble conservé à la collégiale Saint-Paul d’Hyères offre un panorama très complet de cette production, du début du XVIIe siècle à nos jours. Collection toujours vivante, elle témoigne de la longévité de la pratique votive qui se perpétue depuis quatre siècles. Un patrimoine religieux très touchant.
Ils proposent, en format de poche, un ou plusieurs circuits sur un thème,
un site ou un monument en Provence-Alpes-Côte d’Azur.
participent à la découverte de lieux et d’objets méconnus, éveillent l’œil à un patrimoine du plus prestigieux au plus ordinaire.
présentent l’état de thèmes de réflexion scientifiques, approfondissent un sujet et révèlent des aspects singuliers du patrimoine des régions :