Les études achevées dans leS Hautes-Alpes

Inventaire topographique du Briançonnais

Cantons de Briançon, Aiguilles, Guillestre, L’Argentière-la-Bessée, Le Monêtier-les-Bains

Inventaire topographique du Champsaur

canton d'Orcières

canton de Saint-Bonnet-en-Champsaur

    Contrairement aux hautes vallées alpines, le Champsaur, idéalement situé sur la grande voie qui relie Gap à Grenoble, n'est pas resté à l'écart des grands courants européens. Les Champsaurins semblent avoir constamment transformé leurs demeures et leurs édifices publics pour les conformer au goût du jour. Peu de formes antérieures au 19e siècle subsistent donc, si ce n’est, dans l'architecture rurale, l'organisation et la distribution des fermes. L'enquête a permis de mettre en évidence un grand nombre de demeures rurales, qui se démarquent des fermes d'agriculteurs par leur ancienneté, leur importance et leurs caractères architecturaux (corps de logis distincts des bâtiments d'exploitation, tours et parfois mur d'enceinte) et que la tradition locale désigne comme « châteaux ».

L'architecture militaire voir les dossiers

Présentation de l'architecture militaire dans les Hautes-Alpes

voir aussi la Localisation des ensembles étudiés.

L'étude sur l'architecture militaire des Hautes-Alpes est la première de la grande enquête thématique régionale sur l'architecture militaire de la frontière italienne et du littoral. Cette enquête thématique est plus spécifiquement consacrée à l'architecture royale et nationale, (16e-20e siècles) c'est à dire qu'elle exclut les édifices relevant des pouvoirs féodaux.
L'étude de la place forte de Briançon, commencée en 1986 avec les ouvrages situés sur la commune éponyme, s'est poursuivie de 1987 à 1989 sur les communes de Cervières, Montgenèvre, Val-des-Prés, Le Monêtier-les-Bains, Névache, Villar-Saint-Pancrace.
La place forte de Mont-Dauphin a été étudiée en 1992.

Les dossiers résultant des enquêtes ont été regroupés en trois grands groupes correspondant à des ensembles historiques et stratégiques cohérents :

- la place forte de Briançon (33 ouvrages répartis sur les communes de Briançonnais)
- la place forte de Montdauphin
- les anciens ouvrages italiens construits avant 1914 ou dans l'entre-deux-guerre, devenus français à la suite de la rectification de la frontière franco-italienne de 1947 (communes de Névache et Montgenèvre).

A ces ensembles, il convient de rajouter un édifice isolé, Château-Queyras ou Fort Queyras, ancien château féodal maintenu au 17e siècle comme petite place jouant un rôle d'avant-poste vers le Piémont (commune de Château-Ville-Vieille).

Toutes les études de l'Inventaire ne sont pas encore accessibles en ligne.

Les dossiers en attente de numérisation peuvent librement être consultés dans nos locaux, au 83 boulevard de Dunkerque à Marseille.

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