L'étude de la ville de Port-Saint-Louis du Rhône s’est inscrite dans un cadre partenarial en 2000-2001, lors de la mise en place des premières Convention Ville et Architecture du ministère de la Culture. A ce moment, la commune de Port-Saint-Louis du Rhône était dans une phase de redéfinition urbaine et d'aménagement. Cette petite ville est constituée de diverses générations d'habitat modeste, des cités ouvrières et patronales pour loger leur personnel, du tournant du 20e siècle aux pavillons en accession à la propriété de la fin du 20e siècle, en passant par la cité jardins de l'entre deux guerres, les castors de l'après-guerre, les immeubles d'habitat social des années 50, les ensembles des années 1950-1970. Catalogue des formes que l'on retrouverait à Miramas, Port-de- Bouc et où se lisent à l'œil nu les politiques publiques de l'habitat. Cette composition de la ville, l'histoire du lieux, née ex nihilo à la fin du 19e siècle autour de l'activité portuaire, a conduit au choix de mettre en lumière les composantes du tissu urbain.
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Cette opération s’est inscrite dans le cadre d’un programme Patrimoine Intégré portant sur le territoire du Grand Projet de Ville de Marseille qui recouvre l'essentiel des périmètres des 15e et 16e arrondissements de Marseille. Le périmètre d'étude choisi a été celui de l'Estaque-Les Riaux, à la demande de la ville de Marseille et l’étude a été coréalisé par le service de l’Inventaire général et l’Agence d’urbanisme de l’agglomération marseillaise. Ce programme a associé la démarche scientifique et méthodologique de l'Inventaire Général et la démarche d'anthropologie urbaine appliquée à la mémoire collective et aux pratiques et représentations d'espaces. L'angle d'approche de l'Inventaire a été l'étude du processus d'urbanisation : comment est-on passé d'un quartier rural qui en 1819 comptait 328 habitants et 143 maisons sur le cadastre à une banlieue qui, dans les années 1930, a compté jusqu'à 13 500 habitants et 1 651 maisons ? Quels ont été les phases et les modalités du processus d'urbanisation ? Comment peut-on caractériser ces diverses formes d'habitat ? Qui a construit ? Pour qui ? Quand ?
Voir aussi l'itinéraire virtuel des courées de l'Estaque, Marseille
Le pré-inventaire de l’habitat rural dispersé de la Crau et de l’ancien canton de Salon-de-Provence (communes d’Arles-est, de Saint-Martin-de-Crau, d’Aurons, La Barben, Cornillon-Confoux, Grans, Lançon-Provence, Pelissanne, Salon) a été réalisé en 1974. Il s’est matérialisé par l’établissement d’un repérage sommaire de l’habitat rural : localisation, identification des fonctions, typage des formes.
L’aire d’implantation des arènes dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur est limitée, à quelques exceptions près, à la partie occidentale du département des Bouches-du-Rhône. Les exceptions se trouvent dans le Vaucluse et le Var. Dans le Vaucluse, Cavaillon reste la seule ville qui conserve des arènes. Celles d'Avignon qui ont eu leur heure de gloire ont disparu, ainsi que celles, plus modestes, de Pernes-les-Fontaines et d'Aubignan. Dans le département du Var, on trouve deux lieux où se manifeste la tradition taurine : Fréjus et les Embiez. Ces deux cas constituent en quelque sorte des épiphénomènes et présentent un caractère accidentel. À Fréjus la présence des arènes antiques a favorisé le développement de la corrida, d'autant qu'un public d'estivants en assure le succès.
poste de commande dit vigie Sainte-Marie Marseille - Tourette
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