Grotte Cosquer Ouverture au public juin 2022 - "Hommage aux scientifiques" - voir Dossier de presse

Exposition Septembre 2022 - "Les hameaux de forestage de Harkis en Provence-Alpes-Côte d'Azur" - voir les panneaux de l'exposition

À l’est des Alpes-de-Haute-Provence, la Vaïre égrène le long de son cours encaissé des villages à l’histoire commune, perchés au bord des à-pic rocheux ou nichés au fond de la vallée partagée. Le patrimoine religieux est une des grandes richesses, souvent méconnue, de ces paroisses de l’ancien évêché de Glandèves (Entrevaux), fondé au Ve ou VIe siècle et disparu à la Révolution au bénéfice de celui de Digne. Ce guide vous propose de découvrir l’histoire, souvent très ancienne, des églises paroissiales et chapelles de hameaux, et de relire l’architecture sous cet éclairage. Poussez la porte de ces édifices dont les clochers émergent au dessus des toits de nos villages et découvrez les trésors qu’elles contiennent, images d’art et de dévotion. Feuilleter l'extrait

Au cours des années 1860, trois événements majeurs sont à l’origine de la transformation d’une petite ville isolée vivant du commerce des citrons et de l’huile d’olive en station de villégiature renommée : la publication en 1861 de l’ouvrage du docteur Bennet vantant les vertus curatives de son climat, le rattachement de la commune à la France la même année et l‘arrivée du chemin de fer en décembre 1869. Menton, qui appartenait jusque-là à la Principauté de Monaco, devient sous le Second Empire une station climatique recherchée aux portes de l’Italie. Sa position abritée au pied d’un cirque de montagnes, bénéficiant d’une bonne pluviométrie, lui confère un climat quasi tropical permettant la création de jardins exceptionnels sous ces latitudes. De station climatique accueillant des malades venus de toute l’Europe y retrouver la santé, la station devient au début du XXe siècle une « ville du luxe et de l’élégance ». Cet ouvrage retrace l’histoire de la station balnéaire de Menton. Il présente un panorama des formes architecturales accueillant la population cosmopolite des hivernants, les villas, les grands hôtels et palaces, les casinos, les lieux de culte, les jardins.

Cette nouvelle publication dans la collection des Parcours du Patrimoine propose un circuit de découverte d’un patrimoine juif à la fois rare et remarquable par ses qualités formelles, hérité du statut particulier des terres pontificales du Vaucluse.
Les communes d’Avignon, Carpentras, l’Isle-sur-la-Sorgue, Pernes-les-Fontaines et Cavaillon sont riches d’ensembles uniques au monde, témoins de la présence de communautés juives entre le 15e siècle et la fin du 18e siècle : immeubles dans les « carrières »synagogues, bains rituels ou mikvaoth et cimetières. Le Parcours retrace l’histoire des carrières des anciennes communautés juives, signale pour chacune les vestiges encore identifiables et analyse les édifices remarquables.
Versions en anglais et en hébreu disponibles uniquement au musée juif comtadin de Cavaillon.

Cet ouvrage, qui résulte de dix années d’inventaire topographique de la communauté de communes Alpes Provence Verdon dans les Alpes-de-Haute-Provence, dépeint la lente constitution par des générations de paysans d’un outil de production adapté à son milieu. Car il s’agit bien ici d’analyser le territoire comme une machine à produire qui, avant de contribuer à la subsistance des communautés paysannes, a été lentement façonnée à partir d’un socle naturel parfois ingrat.
Le partage du foncier, les aménagements liés à la conquête des terres éloignées, les usages communs, les systèmes de culture ou les modes d’élevage sont autant d’infrastructures et de pratiques propices à l’apparition d’un bâti agricole singulier.
Celui-ci s’organise massivement en « fermes éclatées » : maison dans le village, dépendances agricoles disséminées sur les terres exploitées ou regroupées en hameaux spécialisés. Leur étude permet de dégager quelques particularismes locaux comme certains types d’entrepôts agricoles ou quelques fermes de maître qui se rapprochent du modèle bastidaire de la basse Provence. Elle dessine aussi l’évolution progressive et discrète entre l’architecture provençale et les modèles alpins.

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De la cathédrale à la petite cuillère

Qu’est-ce que l’Inventaire général du Patrimoine culturel ?

L’Inventaire général étudie et fait connaître le patrimoine de la France.
L’Inventaire général recense et étudie tous les objets d’un territoire, « de la cathédrale à la petite cuillère», selon une formule célèbre. Tout ce qui compose le paysage quotidien, même dans ses formes les plus modestes, est répertorié, photographié, étudié et situé dans son contexte historique, sociologique, artistique et technique.
Les études de l’inventaire général sont fondées sur une démarche scientifique : confronter les observations et analyses faites sur le terrain avec ce que les sources historiques peuvent révéler des oeuvres. Chaque édifice ou objet mobilier inventorié fait l’objet d’un dossier illustré de photographies ou de relevés, complété par les références de la documentation historique utilisée et éventuellement d’une analyse critique.

Depuis sa création, en 1964, l’Inventaire général constitue ainsi peu à peu la plus importante documentation sur l'ensemble du patrimoine français. Conduit à son origine par les services déconcentrés du ministère de la Culture, les DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles), l’Inventaire général est, depuis 2004, une compétence culturelle exclusive des Régions. Sa capacité expertise et ses connaissances sont mises au service de la politique régionale de conservation et de valorisation de notre patrimoine.

En savoir Plus

Voir la vidéo Métiers de l'inventaire

Voir la vidéo "De Soleil et d'Azur" - l'inventaire du patrimoine en Provence - 23.11.1972

Plaquette de présentation du service

 

Missions

L’Inventaire : pour quoi faire ?

L’Inventaire est un révélateur de patrimoine.

Ses découvertes, les rapprochements inédits et les mises en perspective qu’il opère lors de ses études font sortir des artistes de l’oubli ou rendent visibles des œuvres délaissées dont la dimension patrimoniale est ainsi révêlée au public. Sur la base des résultats de ses enquêtes, les propriétaires privés et les territoires peuvent élaborer des projets de valorisation de leur patrimoine. Des exemples ? - La forteresse de Tournoux à la Condamine-Châtelard.

L’inventaire du pays de la Provence verte

a mis en lumière le patrimoine des cercles. Présents par centaines dans le département du Var jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, les cercles se sont raréfiés pour devenir aujourd’hui l’exception plutôt que la règle. Ils sont les témoins séculaires d’un ensemble de traditions relevant de la sociabilité méridionale. L’étude a permis d’établir comment ils « font patrimoine » pour la population et s’est accompagnée de la réalisation d’un documentaire, tourné avec la participation de membres de la dizaine de cercles encore en activité dans la Provence verte ( voir l’étude) sur le site du pays de la Provence Verte.

L’architecte américain Barry Dierks (1899-1960)

a mené toute sa carrière sur la Côte d’Azur à partir de 1925. Sa clientèle est composée principalement de riches Anglo-Saxons, aristocrates, chefs d’entreprises ou artistes. Ses réalisations architecturales sont empreintes de modernité, sans être pour autant d’avant-garde. L’étude menée par l’Inventaire sur la villégiature de la Côte d’Azur a fait sortir son œuvre de l’oubli en identifiant une quarantaine de ses constructions, dont la Villa Aujourd’hui à Antibes qui a depuis été labellisée Patrimoine du XXe siècle. Voir villa Aujourd’hui et voir villa Tanah Merah.

La valorisation d’un territoire, de l’Inventaire au Pays d’art et d’histoire

L’inventaire de la communauté de communes Alpes Provence Verdon a mis en évidence les points forts du patrimoine de ce territoire, notamment l’originalité d’un patrimoine proto industriel très bien préservé. La collectivité s’est engagé dans un ambitieux projet de valorisation de ce patrimoine, guidée et accompagnée par le service de l’inventaire qui a fourni tous les éléments documentaires utiles à la médiation. Secrets de Fabriques, tel est le nom du projet, gère désormais deux musées installés dans d’anciens bâtiments de production (une distillerie de lavande et une minoterie), propose des applications de découverte des moulins à huile et des filatures de laine. La communauté de communes envisage à présent de candidater au label Pays d’art et d’histoire et de poursuivre la valorisation de son patrimoine. Voir le site secrets de fabriques, la minoterie et la distillerie.

Dossiers en ligne
Photos en ligne
Galeries photos
Articles en ligne
Les études

Etudes en cours

  • Inventaire topographique du parc naturel régional des Baronnies provençales
  • Inventaire topographique de la commune de L’Isle-sur-la-Sorgue
  • Les hameaux de forestage harkis
  • Patrimoine de l’eau du parc naturel régional du Verdon
  • La villégiature à Nice et à Menton
  • Inventaire des chapelles du pays de la provence Verte
  • L’architecture militaire de la région Sud : fortifications du littoral varois
  • Inventaire du patrimoine religieux du Vaucluse

Les études

Les études achevées par département

Alpes-de-Haute-Provence

  • L'architecture militaire voir ici
  • les coopératives agricoles voir ici
  • La ligne du Train des Pignes voir ici
  • Les villas mexicaines de l’Ubaye voir ici
  • Inventaire topographique de la communauté de communes Alpes Provence Verdon (ancien Pays Asse, Verdon, Vaïre, Var) voir ici

Hautes-Alpes

  • L'architecture militaire voir ici
  • les coopératives agricoles voir ici
  • Inventaire topographique du Briançonnais (cantons de Briançon, Aiguilles, Guillestre, L’Argentière-la-Bessée, Le Monêtier-les-Bains)
  • Inventaire topographique du Champsaur (cantons d’Orcières et Saint-Bonnet-en-Champsaur)
  • Repérage du patrimoine industriel

Alpes-Maritimes

  • L’architecture militaire voir ici
  • Les coopératives agricoles voir ici
  • La ligne du Train des Pignes voir ici
  • Patrimoine des ports et villes portuaires voir ici
  • La villégiature (Cap d’Antibes, Cannes, canton de Villefranche-sur-Mer, Beausoleil, Roquebrune-Cap-Martin) voir ici
  • Inventaire topographique du canton de Coursegoules

 

Bouches-du-Rhône

  • Les coopératives agricoles voir ici
  • Patrimoine des ports et villes portuaires voir ici
  • Ponts et aménagements du Rhône voir ici
  • Inventaire topographique de Port-Saint-Louis-du-Rhône voir ici
  • Inventaire topographique de l’Estaque (Marseille) voir ici
  • Architecture rurale de La Crau
  • Repérage du patrimoine industriel du bassin d’Aubagne
  • Repérage du patrimoine industriel des arrondissements périphériques de Marseille

VAR

  • Les coopératives agricoles voir ici
  • L’architecture militaire du littoral, de Saint-Tropez à Hyères voir ici
  • La villégiature : Le Lavandou, Hyères, Sainte-Maxime, Saint-Raphaël voir ici
  • Patrimoine des ports et villes portuaires voir ici
  • Inventaire topographique du centre Var : cantons de Besse-sur-Issole, Cuers, Pierrefeu-du-Var, Le Luc, Collobrières, Saint-Tropez
  • Inventaire topographique des communes de Fréjus et Lorgues
  • Inventaire topographique de la commune d’Hyères
  • L’inventaire des usines de céramique de Salernes
  • Patrimoine de la République du Pays de la Provence verte

Vaucluse

  • Les coopératives agricoles voir ici
  • Ponts et aménagements du Rhône voir ici
  • Inventaire topographique du pays d’Aigues (cantons de Cadenet et Pertuis)
  • Inventaire topographique de l’Enclave des Papes (canton de Valréas)
  • Inventaire topographique de la commune de Cavaillon voir ici

Opération ponctuelle

Les anciens ateliers de la SNCF à Arles

opération ponctuelle

Les ex-voto du sanctuaire de Notre-Dame de LagheT - La Trinité - Alpes-Martimes

Documentation

Sur place ou en ligne

Contacts