Urbanisme - Les grandes opérations immobilières
De nouveaux centres touristiques
La résidence Pierre et Vacances. Vue d’ensemble de l’un des pavillons.
La résidence Pierre et Vacances, située en bordure de l’avenue du Général-de-Gaulle, est un centre de vacances conçu au milieu d’un parc, pour de courts séjours. Il est construit en 1987 par l’architecte Jean Nouvel.
L’édifice se compose de deux alignements de pavillons mitoyens, sur pilotis, desservis par une rue suspendue. Les pavillons, conçus sur un même module, sont réalisés en béton avec un parement en marbre. Ils abritent des studios d’une surface de vingt-quatre à vingt-huit mètres carrés ou des appartements avec une ou deux chambres, d’une surface de vingt-huit à trente-six mètres carrés.
Chaque appartement, meublé à l’identique, ouvre sur une terrasse exposée face à la mer, protégée à chaque extrémité par des parois en verre sablé. Différents équipements intégrés à l’établissement permettent à la clientèle de se libérer des contraintes matérielles tout en conservant son autonomie, pour profiter au mieux des équipements de loisirs : piscine à débordement et terrains de jeux.
Conçue dans l’esprit d’un " village ", la résidence consacre une part importante de son activité à la gestion des services : parc de stationnement en rez-de-chaussée aménagé au milieu des pilotis, supérette, garderie et service de petit déjeuner.
Les édifices et équipements publics
Vue aérienne de l’église située dans le quartier du Cap-Fleuri
Le réseau électrique, jusqu’alors suffisant pour assurer l’éclairage des routes et le fonctionnement des hôtels, ne convient plus aux besoins de la commune qui ne cesse de s’urbaniser. L’usine électrique, construite vers 1897 en bordure de mer, dans le quartier Mala, est renforcée en 1907 par l’installation d’une usine à gaz dans le quartier Barraia, destinée à alimenter les quartiers populaires de Saint-Antoine et des Salines en gaz et en coke. Dans un souci esthétique, l’édifice à caractère industriel avec sa longue cheminée, a pris l’apparence d’un palais gothique toscan dont le donjon n’est autre que la cheminée.
L’usine à gaz dans le quartier de Barraia, vers 1910, carte postale. Collection particulière.
La création de la Moyenne Corniche, entre 1910 et 1921, entraîne l’extension du réseau routier communal et l’apparition de nouveaux lotissements dans les quartiers de Cap-d’Ail-Ouest et de Pissarelles.
Les quartiers populaires : Les Salines, Saint-Antoine
Vue aérienne des quartiers Saint-Antoine-Supérieur, Le Port et Saint-Antoine-Inférieur, depuis le sud-est.
Les quartiers des Salines et de Saint-Antoine, peuplés d’ouvriers, d’employés, d’artisans et de petits commerçants, s’étendent de façon anarchique le long de la frontière monégasque. Les maisons mêlées à quelques immeubles alternent avec les ateliers, les entrepôts ou les garages, le long de ruelles et d’impasses.
L’ancienne gendarmerie transformée en immeuble.
A l’inverse du quartier résidentiel où les commerces sont rares, les quartiers populaires possèdent de nombreuses boutiques. Pour maintenir l’ordre et surveiller la frontière avec Monaco, une gendarmerie est installée en 1900 en lisière du chemin de fer.
Le cercle familial des Salines.
Le seul équipement de loisir, un cercle familial équipé d’un boulodrome, est créé à l’intérieur du quartier des Salines, le long de l’avenue Savorani.