Urbanisme - Les grandes opérations immobilières

 

 

Vue aérienne du quartier Mala.

La première grande opération immobilière, à l’origine de la station de Cap-d’Ail, est lancée dès 1881 par le financier Charles Alfred Léon Nicolle dit baron de Pauville qui acquiert vingt et un hectares de terres agricoles dans le quartier Mala, pour y construire un hôtel de prestige appelé Eden et un lotissement destiné à une clientèle fortunée.

 

Vue aérienne du cap Mala dominé par l’hôtel Eden.

 

Le principe, déjà appliqué avec succès dans nombre de stations balnéaires de la côte atlantique, consiste à attirer la clientèle par la promotion faite autour de l’hôtel, la séduire en lui offrant le confort moderne et l’inciter à acheter une parcelle dans le lotissement voisin pour y faire construire une villa.

 

Après avoir obtenu de la compagnie du PLM la construction d’une gare, au centre du futur quartier Mala, d’importants travaux de voirie sont entrepris entre 1881 et 1884 pour désenclaver les terrains et aménager les accès du futur hôtel.

La gare.

Plan des terrains acquis par la société Comptoir d’Escompte de Paris, vers 1897. Papier aquarellé. Coll. particulière.

En 1897, le baron, ruiné, vend ses terrains au Comptoir d’ Escompte de Paris, puis son hôtel et se retire à Monaco où il décède en 1900.

Vue aérienne du quartier de Cap-Fleuri depuis le sud.

En 1897, le financier Auguste Thomas fonde sa propre société immobilière, la Compagnie du Littoral de la Méditerranée, qui rachète l’hôtel Eden, une partie des terrains vendus au Comptoir d’Escompte de Paris, plus environ dix hectares de terres situés dans le quartier de Cap-Fleuri pour y créer un second lotissement.

Dans le même temps, deux immeubles locatifs sont construits de part et d’autre de la route nationale. L’un d’eux est transformé en 1908 en hôtel de catégorie moyenne appelé Radium.

 

 

 

Cap-d'Ail : Architectures de Villégiature