Cap-d’Ail

L’histoire de Cap-d’Ail est liée à celle de La Turbie, son chef-lieu, jusqu’en 1906, date de son détachement pour être érigé en commune autonome. En revanche, l’histoire de la station débute peu après le rattachement du Comté de Nice à la France, en 1860, par la création de nouveaux axes de circulation destinés à désenclaver cette portion de territoire restée vierge. Son urbanisation commence dans le quartier Mala, en 1880, par un double programme immobilier comprenant : un hôtel de prestige capable de rivaliser avec les palaces de la Côte d’Azur et un lotissement huppé peuplé de riches villas.

Vue générale du quartier de Cap-Fleuri, depuis le sud.
A la suite de la ruine du premier promoteur, le projet est achevé par un second promoteur et étendu dans les quartiers de Cap-d’Ail-Est et de Cap-Fleuri, à partir de 1908, par la création d’un second lotissement et d’un hôtel de catégorie moyenne construit en bordure de la Basse Corniche. L’apparition et le développement du quartier résidentiel entraîne, au même moment, la création de quartiers populaires, le long de la frontière avec Monaco.

Au cours de l’entre-deux-guerres, le goût pour la villégiature d’été et l’attrait des plages de la côte varoise, entraînent un ralentissement de la construction. Pour soigner son image, Cap-d’Ail modernise ses équipements, étend son réseau routier et embellit les avenues existantes par de beaux immeubles avec commerces au rez-de-chaussée. Au lendemain de la Seconde-Guerre mondiale, la pression immobilière reprend grâce aux congés payés et au développement de l’automobile, puis s’accélère à partir des années 1970 avec la flambée des prix de l’immobilier à Monaco et l’arrivée du tourisme de masse, qui entraîne la multiplication des immeubles et résidences, ainsi que l’apparition de nouveaux centres touristiques adaptés pour de courts séjours en famille.

Vue aérienne du Cap-d’Ail depuis le sud.
Le relief découpé du bord de mer.
Vue aérienne du quartier de Costa-Plana, depuis le sud.