Le territoire de La Turbie.

Cap-d’Ail est situé en bordure de mer, à l’ouest de la principauté de Monaco. Il couvre une superficie de 222 hectares qui s’étend du rivage aux flancs escarpés d’un relief calcaire d’une altitude moyenne de 800 mètres. Là, est édifié son ancien chef lieu, le village de La Turbie.

De par sa position frontalière avec Monaco, en limite de la Provence, Cap-d’Ail a subi tout au long de son histoire de nombreuses invasions. Il fut occupé par les Génois, les Guelfes, puis annexé à Monaco, repris par la Savoie et conquis par l’état Sarde. Lors de son rattachement à la France, en 1860, d’importants travaux sont entrepris pour désenclaver cette portion de territoire encore vierge. L’urbanisation qui s’ensuit entraîne, en 1906, son détachement de la commune de La Turbie et son érection en commune autonome

En 1860, s’ouvrent deux chantiers importants : la construction de la ligne de chemin de fer entre Nice et Monaco, achevée en 1868 et celle de la Basse Corniche, en 1883.

La plage Mala et la ligne de chemin de fer
Vue aérienne de La Basse Corniche dans la traversée du quartier de Cap-Fleuri.

Avec l’ouverture de ces nouveaux axes de circulation, une clientèle nouvelle et cosmopolite, issue du milieu de la finance, de la politique, de l’industrie ou de la médecine, découvre la Riviera au cours de longs séjours hivernaux. Cette arrivée massive entraîne un développement rapide des villes existantes et la création de nouvelles stations de villégiature : Beaulieu-sur-Mer, Villefranche-sur-Mer, Cap-d’Ail puis Saint-Jean-Cap-Ferrat et Eze-sur-Mer.