Sur les 84 cabanons repérés, 80 sont en rez-de-chaussée, ce qui montre une certaine homogénéité de lélévation.
Ainsi, le développement de ces cabanons aux allures de maisonnettes sest fait plus de manière horizontale que verticale. En effet, au cours des années, les adjonctions dappentis (abritant des pièces supplémentaires ou véranda) au bâtiment principal sont nombreuses, ce qui explique le nombre important de cabanons qui relèvent du plan dissymétrique (38). Les cabanons avec étage carré, peu nombreux, sont représentés par seulement 2 types de plans, à savoir le plan en L (13)et le plan rectangulaire régulier (33).
Lorsquil sagit de la construction dune véranda, celle-ci a lieu sur la façade principale, tandis que lajout de pièces supplémentaires sétablit sur les façades latérales ou postérieures.
Cette évolution du bâti relève dune volonté dun plus grand confort.
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Il est intéressant de signaler également la différente situation de lespace libre selon lemplacement du cabanon.
Ainsi, les cabanons situés près de la mer présentent tous une terrasse, donnant à lest, côté mer.
Toutes les autres habitations ont leur terrasse ouverte sur la rue principale, orientée sud/est.
Laccroissement du nombre de fenêtres sur la façade sur rue témoignent également de louverture sur lespace public et dune volonté dune grande clarté lumineuse.
Les cabanons mitoyens situés sur ce secteur représentent le quart des habitations du secteur ; il sagit, pour la plupart dentre eux, dédifices symétriques, de même superficie, construits en partie grâce aux dommages de guerre. On note quelques cabanons construits contre les blockhaus érigés pendant la guerre.
La construction en matériaux durs sexplique également pour des raisons de confort et dhabitat permanent.
De nombreux cabanons ont été reconstruits dès les années 1950 jusque dans les années 1970.
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