Les villas bourgeoises.
A Cap-d’Ail, les villas bourgeoises (villas Perle Blanche, Castellamar, Les Roses, Les violettes) construites pour des commanditaires moins fortunés et peu mondains sont presque entièrement vouées à la vie familiale.
Villa Les Mouettes.

Leur superficie, avoisinant cinq cents mètres carrés, entraîne la suppression des grandes pièces de réception. Par souci d’économie, toutes les fonctions liées à la vie familiale sont rassemblées au rez-de-chaussée et le cloisonnement maintenu entre la partie résidentielle et les communs devient de plus en plus perméable.

Villa Funambules.
La cuisine avec son office, ses annexes et parfois une chambre de domestique intègre la partie nord, séparée du reste de la maison par un couloir ou un vestibule. Les pièces consacrées à la vie familiale se limitent au dispositif de base : salon — salle à manger, complété dans certains cas par un bureau-bibliothèque ou un fumoir. L'étage abrite les chambres des maîtres mais aussi celle de la gouvernante qui partage la salle de bain commune. Le confort lié à l'hygiène, encore sommaire dans les années 1880, s'améliore peu à peu grâce aux progrès techniques.
Villa Lydia.
Au tournant du siècle, il n’est pas rare de trouver une salle de bains par chambre et une toilette par étage. L'eau courante est distribuée partout. Le chauffage central, généralisé à l'ensemble des pièces, est assuré par des calorifères au charbon. L'éclairage au gaz est peu à peu remplacé par l’électricité, à partir des années 1910.