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Ostensoir-soleil |
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Vue d’ensemble |
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Cet ostensoir en argent datant de la première moitié du XIXe siècle aurait été offert à l'église par le dernier évêque de Senez, Monseigneur de Bonneval. L'ensemble du décor est en repoussé : la terrasse du pied est ornée d'une frise de feuilles d'eau qui court sur les quatre faces. Au-dessus, chaque face contient une scène différente : le Tétragramme, des grappes de raisin, l'Agneau mystique et des épis de blé. Grappes de raisin, épis de blé et têtes d'anges aux ailes déployées dans des nuées constituent le décor de la monture.
Différents poinçons sont marqués sur l’œuvre. Celui de maître, non identifié, est gravé sous le pied, sur les rayons et sur la croix sommitale : un I et un G, ou un J et un G ou un L et un G avec au-dessus une colombe et en-dessous un ciboire. Le poinçon de grosse contremarque représentant une bigorne Notoxe est gravé sous le pied. Le poinçon de grosse garantie de Paris représentant la tête de Cérès est gravé sur le bord du pied et sur les rayons. Sur les rayons est également gravé le poinçon d'argent 1er titre de Paris, 1819-1838 : une tête d'homme barbu de profil droit avec un 1. Enfin le poinçon de l'Association des orfèvres est présent sur la croix sommitale : une tête de femme de face, le visage légèrement tourné vers la droite avec la lettre P à sa droite.
L'ensemble de ces poinçons a été en usage entre 1819 et 1838, sauf le poinçon de l'Association des orfèvres qui a été mis en place en 1794, mais que l'on retrouve sur certaines pièces parisiennes encore cinquante ans plus tard. |
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Détail du poinçon de grosse contremarque sur le bord du pied |
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les objets liturgiques - L’orfèvrerie |
