(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Date de rédaction de la notice :
2005
Noms des rédacteurs du dossier :
Négrel Geneviève
Cadre de l'étude :
recensement du patrimoine balnéaire
Type de dossier :
dossier individuel
Dénomination :
maison
Précision sur la dénomination :
maison de villégiature
Appellation et titre :
Villa Call, actuellementLes Colombes grises
Destinations successives et actuelles :
colonie de vacances
Titre courant :
maison de villégiature (villa) dite Villa Call, puis Les Colombes grises, actuellement colonie de vacances
Région :
Provence-Alpes-Côte d'Azur
Commune :
Saint-Raphaël
Aire d'étude :
Saint-Raphaël
Canton :
Saint-Raphaël
Lieu-dit ou secteur urbain :
Valescure
Adresse :
Valescure (avenue de) 1632
Référence cadastrale :
1981 AM 854
Zone Lambert ou autre :
Lambert93
Coordonnées d'un point :
1006128;6267208
Milieu d'implantation :
en ville
Datation des campagnes principales de construction :
4e quart 19e siècle
Datation en années :
1898
Justification de la datation :
porte la date
Auteur de l'oeuvre :
Sergent Léon (architecte)
Justification de l'attribution :
attribution par analyse stylistique ; attribution par travaux historiques ; attribution par travaux
Personne(s) liée(s) à l'histoire de l'oeuvre :
Call Charles (commanditaire) ; Harding Muriel (propriétaire)
Commentaire historique :
La Villa Call ou Villa Victor porte la date 1898. Elle a été construite pour un Écossais, Charles Call, né en 1845, colonel en retraite. L'architecte est Léon Sergent comme les villas Les Asphodèles (IA83000580), La Clairière et Nelson (non étudiées), toutes trois à proximité. Le recensement de 1911 nous indique que Charles Call y vit avec sa femme Laetitia, née en 1847, une cuisinière allemande, deux femmes de chambre françaises et un mécanicien suisse. Laetitia Call était la fille d'un écrivain anglais, Edward John Trelawny, ami de Byron et Shelley. Elle décède en 1938 et le colonel Call en 1939. La villa est alors vendue à une actrice anglaise, Muriel Harding, qui avait fait carrière au cinéma, aux États-Unis, entre 1912 et 1927, sous le nom d'Olga Petrova. Elle prend alors le nom de Les Colombes grises. Depuis 1954, c'est une colonie de vacances de l'Union Française des Œuvres de Vacances Laïques (UFOVAL) de Haute-Savoie.
Matériau du gros-oeuvre et mise en oeuvre :
pierre ; enduit ; rocaille ; moellon sans chaîne en pierre de taille
Matériau de la couverture :
tuile plate mécanique
Parti de plan :
jardin mixte
Vaisseau et étage :
étage de soubassement ; rez-de-chaussée surélevé ; 1 étage carré ; étage de comble
Parti d'élévation extérieure :
élévation à travées ; jardin accidenté
Type de la couverture :
toit à longs pans ; croupe
Emplacement, forme et srtucture de l'escalier :
escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en charpente
Couvert et découvert du jardin :
rocaille de jardin
Commentaire descriptif :
La villa se situe au milieu d'un vaste jardin d'environ 11000 mètres carrés. Elle est accessible à partir du portail par une voie carrossable aménagée au-dessus d'un mur de soutènement à appareil polygonal, renforcé par des arcs de décharge et des contreforts. La plus grande partie du jardin est accidentée et plantée d'essences méditerranéennes (cyprès, pins, chênes) ainsi que de quelques palmiers. La partie sud-ouest est régulière avec un jardin de buis et une pergola portant une treille abritant un banc en rocaille. Devant l'entrée nord de la maison se trouvent également de faux rochers et des escaliers en rocaille.La maison présente des volumes irréguliers animés par un bow-window couvert d'un balcon et une terrasse au sud aménagée sur l'avancée du soubassement en pierre apparente. L'entrée principale, au nord, porte la date 1898. Le toit repose sur des aisseliers. Les pièces du rez-de-chaussée ont des lambris de demi-revêtement en chêne couronnés d'une tablette reposant sur des consoles moulurées. Le grand salon a une cheminée en brique et les pièces est et ouest des cheminées en chêne. La salle à manger présente sur le mur nord une niche encadrée de deux portes dont l'une donnant accès à l'escalier de service. L'escalier principal, en bois, part directement dans le grand salon. Il est doublé par un autre escalier, de service. Tous les sols de la maison sont parquetés. L'étage a gardé ses radiateurs d'origine.
Technique du décor des immeubles par nature :
peinture (étudié dans la base Palissy) ; sculpture ; menuiserie ; céramique
Représentation :
lion ; pilastre ; chardon
Précision sur la représentation :
Le départ de rampe de l'escalier principal est sculpté d'un mufle et d'une patte de lion. La cheminée de la salle à manger est cantonnée de pilastres cannelés et le rétrécissement est carrelé de faïence jaune à motif de chardons.
Cette villa présente des caractères communs avec d'autres villas construites pour des Anglais à Saint-Raphaël : l'utilisation du bois (parquets, lambris, escalier, cheminées), le départ de l'escalier directement dans le grand salon, la présence des bow-windows ; 1880-1919