(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Date de rédaction de la notice :
2001
Noms des rédacteurs du dossier :
Fray François
Cadre de l'étude :
inventaire topographique
Type de dossier :
dossier avec sous-dossier
Dénomination :
maison
Appellation et titre :
Clos Saint-Bernard, actuellementVilla Noailles
Titre courant :
maison dite Clos Saint-Bernard ou Villa Noailles
Parties constituantes :
jardin d'agrément ; piscine
Références des parties constituantes étudiées :
IA83000027 ; IA83000028
Région :
Provence-Alpes-Côte d'Azur
Commune :
Hyères
Aire d'étude :
Hyères
Canton :
Hyères
Adresse :
Saint-Pierre (rue) 2e maison
Référence cadastrale :
1951 B 804, 805
Zone Lambert ou autre :
Lambert93
Coordonnées d'un point :
0954592;6230016
Milieu d'implantation :
en ville
Datation des campagnes principales de construction :
1er quart 20e siècle
Datation des campagnes secondaires de construction :
2e quart 20e siècle
Datation en années :
1923
Justification de la datation :
daté par source
Auteur de l'oeuvre :
Mallet-Stevens Robert (architecte) ; David Léon (architecte) ; Barillet Louis (verrier)
Justification de l'attribution :
attribution par source ; attribution par source ; attribution par source ; attribution par source ;
Personne(s) liée(s) à l'histoire de l'oeuvre :
Noailles, vicomte de Charles (commanditaire) ; Noailles, vicomtesse de Marie-Laure (commanditaire)
Commentaire historique :
Maison emblématique de la modernité construite à partir de 1923 par l'architecte Robert Mallet-Stevens pour Charles et Marie-Laure de Noailles sur un terrain, où s'élèvent déjà des bâtiments anciens, reçu en cadeau de mariage. Le chantier est confié à l'architecte hyérois Léon David. La maison est habitée en novembre 1925, avec une parure décorative due aux meilleurs créateurs de l'Union des Artistes Modernes. Mais ses 800 m2 ne suffisant pas, on aménage en hall et salon d'anciennes caves voûtées sous le parvis. En 1927 Mallet-Stevens ajoute l'atelier ou salon rose, avec un plafond en vitrail de Louis Barillet. L'architecte de la piscine couverte, édifiée en 1926-27, reste inconnu, comme celui du gymnase en 1928, du squash en 1932 et des ailes de chambres. C'est Léon David qui construit communs et garages. En 1933, la villa atteint 2400 m2. Elle est le lieu de création ou de tournage de chefs-d'oeuvre du cinéma soutenus par Charles de Noailles. Celui-ci ne cesse d'améliorer ses jardins jusqu'en 1958, cède la villa à la commune en 1973. La restauration des lieux commence en 1991.
Matériau du gros-oeuvre et mise en oeuvre :
enduit ; maçonnerie ; béton armé
Matériau de la couverture :
ciment en couverture ; verre en couverture
Parti de plan :
jardin irrégulier
Vaisseau et étage :
étage de soubassement ; rez-de-chaussée surélevé ; 1 étage carré
Type et nature du couvrement :
voûte en berceau plein-cintre
Parti d'élévation extérieure :
jardin en terrasses
Type de la couverture :
terrasse
Emplacement, forme et srtucture de l'escalier :
escalier dans-oeuvre, escalier tournant à retours avec jour, en maçonnerie : escalier tournant à retours avec jour, en maçonnerie ; escalier dans-oeuvre, escalier droit, en maçonnerie : escalier droit, en maçonnerie
Commentaire descriptif :
Maison de plan et de volumétrie composites dissymétrique construite par étapes sans programme bien défini. Le noyau initial, dont le belvédère est raccourci en cours de chantier, est la partie la plus structurée, au moins dans la conception de ses volumes. Mais sa distribution recèle des imperfections et des incommodités qui n'ont pas trouvé de solution. La mise en oeuvre reste de nature traditionnelle tout en donnant l'apparence d'une construction en béton armé. Le salon rose, éclairé uniquement par son plafond vitré, bien qu'ajouté sans lien structurel avec l'édifice préexistant, est un chef-d'oeuvre de volumétrie ornementale cubiste. Sauf l'aile de la piscine, autre chef-d'oeuvre, le reste des constructions qui se sont ajoutées est de moindre intérêt architectural en l'absence d'un parti d'ensemble. La modernité de cet édifice se manifeste surtout par ses apparences, la qualité des réalisations décoratives et du mobilier, dispersé, ses installations sportives et un certain esprit machine à habiter systématique proche de l'hôtel de voyageurs (elle possède 42 chambres) . Le parvis est aménagé en jardin clos de murs percé de baies découpant le paysage. Le jardin en terrasses est rénové.
Technique du décor des immeubles par nature :
vitrail
Représentation :
ornement géométrique
Précision sur la représentation :
Plafond en verrière du salon rose, sur plusieurs plans ornés d'une trame géométrique.
Typologie :
plan composite dissymétrique ; volumétrie composite dissymétrique ; caractère moderne
Etat de conservation :
restauré
Date de la protection MH :
inscrit MH ; inscrit MH
Précisions sur la protection MH :
Restes de l'enceinte de l'ancien château : inscription par arrêté du 29 octobre 1975 ; villa et ses