(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général ; (c) Ville de Nice
Date de rédaction de la notice :
2017
Noms des rédacteurs du dossier :
Aliotti Jean-Marc
Cadre de l'étude :
recensement du patrimoine balnéaire (patrimoine de la villégiature de Nice)
Type de dossier :
dossier individuel
Dénomination :
boulevard
Appellation et titre :
de Cimiez
Titre courant :
Boulevard de Cimiez
Région :
Provence-Alpes-Côte d'Azur
Commune :
Nice
Aire d'étude :
Nice
Canton :
Nice
Lieu-dit ou secteur urbain :
Cimiez
Adresse :
Cimiez (boulevard de)
Référence cadastrale :
2017 HB ; 2017 LM ; 2017 LR ; 2017 LE
Zone Lambert ou autre :
Lambert93
Datation des campagnes principales de construction :
4e quart 19e siècle
Commentaire historique :
À l'initiative d'Henri Germain en 1892, homme politique et banquier.
Commentaire descriptif :
Le boulevard, d'un tracé très varié, établit la liaison entre la colline de Cimiez et le quartier en contrebas de Carabacel. La première partie nord, sinueuse et en légère pente, est d'un linéaire assez court bordé de murs de soutènement et de jardins avec clôtures. Elle débouche sur les anciennes arènes.La partie médiane, d'un long linéaire, est très structurante dans le paysage. Rectiligne et en pente, elle est plantée d'un alignement de platanes et s'organise sur deux doubles voies. Les accotements sont bordés d'une bande de stationnement latéral de part et d'autre. Cette section se caractérise aussi par un recul bâti systématique et la présence de clôtures abritant des jardins, des courettes et des accès. L'ambiance se caractérise par conséquent d'une grande homogénéité et l'effet de végétalisation est omniprésent. Les typologies de bâtis sont aussi très variés, contenant maisons, immeubles ou grande propriété abritant des jardins derrière des murs ou des clôtures. Elle présente au sommet la perspective majeure sur les trois plans successifs du groupe sculpté, du jardin et du monumental hôtel Regina, dont la façade sert de fond de scène. La partie septentrionale respecte les mêmes caratéristiques mais s'identifie par ses lacets pour contourner le relief et suivre les lignes de niveaux, enjamber l'axe autoroutier, de sorte que des hauts murs de soutènement sont construits pour soutenir les terres en amont et canaliser les voitures. L'alignement de platanes est toujours là pour signifier la qualité de la voie et une certaine hiérarchie dans la ville, mais parfois que d'un seul côté. L’extrémité sud rejoint l'avenue Désambrois et devient plus urbaine et moins résidentielle.