(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général ; (c) Ville de Nice
Date de rédaction de la notice :
2017
Noms des rédacteurs du dossier :
Aliotti Jean-Marc
Cadre de l'étude :
recensement du patrimoine balnéaire (patrimoine de la villégiature de Nice)
Type de dossier :
dossier individuel
Dénomination :
immeuble
Titre courant :
Immeuble
Région :
Provence-Alpes-Côte d'Azur
Commune :
Nice
Aire d'étude :
Nice
Canton :
Nice
Lieu-dit ou secteur urbain :
Croix-de-Marbre
Adresse :
Dalpozzo (rue) 9
Référence cadastrale :
2017 KV 0147
Zone Lambert ou autre :
Lambert93
Coordonnées d'un point :
1043485;6297886
Datation des campagnes principales de construction :
1er quart 20e siècle
Matériau de la couverture :
tuile mécanique
Commentaire descriptif :
Toiture à versants, couverte de terre cuite.
Technique du décor des immeubles par nature :
maçonnerie ; décor stuqué ; ferronnerie
Précision sur la représentation :
Le décor de style éclectique très abondant est disséminé sur l'ensemble de la façade, et couvre les surfaces unies tout en mettant en valeur chaque élément structurant la composition. Les allèges des baies sont plaquées de tables décoratives en relief, à motif géométrique complexe et mélangeant les lignes courbes et droites, les creux et les reliefs. Un animal y porte une couronne. Pour verticaliser les travées, un cordon mouluré venant mourir sur la frise sommitale en entrelacs affirme une certaine légèreté. Les frises horizontales qui délimitent les étages carrés sont très complexes. Celle séparant le rez-de-chaussée du premier étage est un motif répétitif à entrelacs cadré dans un décor géométrique. La frise de corniche est constituée de deux épaisseurs dont la première, faite d'une série de motif abstrait, est ponctuée de vases posés sur cul de lampe. Au-dessus s'alignent des coquilles ogivales formant arcature et décor architecturé. Les vases sont surmontés de petits frontons dont le tympan laisse apparaître un angelot. Trois pinacles annoncent un dais raidissant la balustrade de la loggia sommitale qui est constituée par des supports de section carrée dont les faces sont décorées de tables en creux à losanges, sommées d'un chapiteau à volutes et fleurs. La porte d'entrée porte une corniche isolée soutenue par deux modillons à feuille d'acanthe posés sur un chapiteau à volutes qui somme un pilastre formant piédroit. Le linteau est rempli d'un entrelac et d'un cordon mouluré. Au-dessus s'ouvre une grande coquille insérée dans un arc déformé flanqué de deux pinacles à fleurs. À noter que la menuiserie de porte est sculptée sur le panneau intermédiaire portant les boutons. Les ferronneries des panneaux vitrés sont des arabesques. Les ouvrages de ferronnerie sont mises à l'honneur par les consoles à doucine et les garde-corps ajourés des balcons.
Intérêt de l'oeuvre :
à étudier
Eléments remarquables :
loggia ; balcon ; porte ; baie ; console ; modillon ; chapiteau
Observations :
Avant 1914. Immeuble de plan rectangulaire ramassé, bâti à l'alignement et montrant une façade à la ville. Elle est développée sur trois immeubles mitoyens que la loggia sommitale et l'égout débordant unifient. L'immeuble concerné se situe au milieu du front urbain s'élevant sur cinq niveaux et un ordonnancement affirmé, bien que l'alternance de la travée plate et à balcon isolé vienne perturber la rigueur d'une composition plus classique. Le rythme est vertical car renforcé par les décors favorisant l'ascension du regard. La porte d'entrée se situe sur l'axe de symétrie. Les niveaux bas et hauts se caractérisent par l'absence de matière, soit par les supports invisibles du rez-de-chaussée commercial, soit par la loggia, et mettent en valeur de fait la présence forte et affirmée des étages courants largement décorés. Les balcons isolés confirment cette présence.