(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général ; (c) Ville de Nice
Date de rédaction de la notice :
2017
Noms des rédacteurs du dossier :
Aliotti Jean-Marc ; de Geyer Benoit
Cadre de l'étude :
recensement du patrimoine balnéaire (patrimoine de la villégiature de Nice)
Type de dossier :
dossier individuel
Dénomination :
hôtel de voyageurs
Appellation et titre :
Le Royal
Titre courant :
Hôtel de voyageurs dit hôtel Le Royal
Région :
Provence-Alpes-Côte d'Azur
Commune :
Nice
Aire d'étude :
Nice
Canton :
Nice
Lieu-dit ou secteur urbain :
Croix-de-Marbre
Adresse :
Anglais (promenade des) 23
Référence cadastrale :
2017 KV 0160
Zone Lambert ou autre :
Lambert93
Coordonnées d'un point :
1043454;6297705
Datation des campagnes principales de construction :
1er quart 20e siècle
Datation en années :
1905
Justification de la datation :
daté par source
Auteur de l'oeuvre :
Dalmas Charles (architecte)
Justification de l'attribution :
attribution par source
Matériau de la couverture :
tuile mécanique
Commentaire descriptif :
L'hôtel est construit sur un plan en L avec une façade urbaine développant un grand linéaire en léger retrait de l'alignement, et permettant d'étendre au droit du trottoir un espace d'agrément derrière un mur bahut. La façade sur la mer s'impose sur six niveaux et treize travées de baies ordonnancées avec deux légers avant-corps sur deux travées d'étages courants qui rompent la symétrie générale. La travée, décalée de l'axe, s'impose par les colonnes qui la flanquent. L'ensemble est de style éclectique par son décor et néoclassique par son ordonnancement. Il est construit en maçonnerie enduite avec deux couleurs dont une rehausse blanche pour les décors. Le premier étage montre un fond de parement en pierre de taille. Le rez-de-chaussée est en rupture avec la trame constructive des étages pour favoriser l'insertion de grand châssis de fenêtre privilégiant l'entrée de la lumière. Les étages courants sont rythmés par les pilastres saillants des trumeaux jusqu'à la corniche annonçant un retrait pour un balcon filant qu'allège un garde-corps en ferronnerie ajourée. La ligne de ciel s'interrompt par les redents d'un frontispice affichant le nom de l'hôtel. Toiture à versants couverte de terre cuite.
Décor éclectique sur des éléments structurels tels que les consoles très volumineuses du premier étage, dont les faces sont ornées de pendants de fleurs ou de rainures. L'ensemble des trumeaux est muni de pilastres cannelés et bagués courant sur trois étages et dont les sommets sont coiffés de chapiteaux à volutes et d'un médaillon. Les séparations de niveaux sont dessinées avec des bandeaux à modillons hormis la corniche qui est représentée par une fine frise à vaguelettes.
Avant 1914. L'hôtel est construit sur un plan en L avec une façade urbaine développant un grand linéaire en léger retrait de l'alignement, et permettant d'étendre au droit du trottoir un espace d'agrément derrière un mur bahut. La façade sur la mer s'impose sur six niveaux et treize travées de baies ordonnancées avec deux légers avant-corps sur deux travées d'étages courants qui rompent la symétrie générale. La travée, décalée de l'axe, s'impose par les colonnes qui la flanquent. L'ensemble est de style éclectique par son décor et néoclassique par son ordonnancement. Il est construit en maçonnerie enduite avec deux couleurs dont une rehausse blanche pour les décors. Le premier étage montre un fond de parement en pierre de taille. Le rez-de-chaussée est en rupture avec la trame constructive des étages pour favoriser l'insertion de grand châssis de fenêtre privilégiant l'entrée de la lumière. Les étages courants sont rythmés par les pilastres saillants des trumeaux jusqu'à la corniche annonçant un retrait pour un balcon filant qu'allège un garde-corps en ferronnerie ajourée. La ligne de ciel s'interrompt par les redents d'un frontispice affichant le nom de l'hôtel.