(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général ; (c) Ville de Nice
Date de rédaction de la notice :
2017
Noms des rédacteurs du dossier :
Aliotti Jean-Marc ; de Geyer Benoit
Cadre de l'étude :
opération ponctuelle
Type de dossier :
dossier individuel
Dénomination :
église
Genre du destinataire :
de catholiques
Précision sur la dénomination :
basilique
Vocable :
Notre-Dame de L'Assomption
Titre courant :
église dite basilique Notre-Dame-de-L'Assomption
Région :
Provence-Alpes-Côte d'Azur
Commune :
Nice
Aire d'étude :
Nice
Canton :
Nice
Lieu-dit ou secteur urbain :
Musiciens
Adresse :
Jean Médecin (avenue) 37 bis ; Italie (rue d') 2 ; Suisse (rue de)
Référence cadastrale :
2017 LA 0173
Zone Lambert ou autre :
Lambert93
Coordonnées d'un point :
1043745;6298640
Datation des campagnes principales de construction :
3e quart 19e siècle
Datation en années :
1864 ; 1879
Justification de la datation :
daté par source ; daté par source
Auteur de l'oeuvre :
Lenormand Charles (architecte) ; Sola Jean-Pierre (auteur commanditaire)
Justification de l'attribution :
attribution par source ; attribution par source
Commentaire historique :
Les travaux de l'église Notre-Dame débutent en 1864 sous la direction de l'architecte Charles Lenormand. Le maitre d’œuvre adopte un style néo-gothique qui s’inspire de l’abbatiale Saint-Serge d’Angers. L'édifice encore inachevé est inauguré le 3 mai 1868 par une messe célébrée par Mgr Sola. Le chantier est achevé en 1879. L'église Notre-Dame-de-l'Assomption est consacrée le 12 mars 1925, puis élevée au rang de Basilique mineure le 16 avril 1978. Les façades ont été restaurées entre 2010 et 2011.
Matériau de la couverture :
tuile mécanique
Commentaire descriptif :
Église de style néogothique à vaisseau unique avec bas-côtés et chevet avec absidioles rayonnantes à pans coupés. Le plan n'est pas orienté, le chœur est à l'ouest. L'édifice est construit en appareil de pierres locales (deux natures). Sa façade principale, à l'est, protégé par une clôture en ferronnerie et mur bahut puis un large emmarchement, présente une façade de type harmonique élevée sur trois niveaux distincts avec trois entrées successives à larges ébrasements et voussures, un deuxième niveau réservé à une rose centrale à réseau de pierre flanquée de deux lancettes géminées prises dans une arc ogival. L'ensemble se compose entre des contreforts saillants sommés par des pinacles avec pyramidions que vient rassembler une arcature à trilobes formant le départ des deux tours carrées abritant les beffrois. Les élévations latérales nord et sud présentent deux niveaux dont un équipé de lancettes ogivales et plus haut d'une grande et large baie ogivale divisée par des remplages imitant les lancettes et un oculus. L'élévation est aussi rythmée par des contreforts du même type. Le chevet présente les mêmes caractéristiques architecturales sur un seul niveau d'élévation. L’extrémité est occupée par un volume bas (sacristie ?) couvert en terrasse. Toiture à versants couverte de terre cuite. Décor de sculpture et de modénature sur pierre de taille au droit des localisations habituelles pour les édifices cultuels (voussures d'entrée, crochets sur rampants de gâble, colonnettes, petits frontons, trilobes, arcatures complexes et modillons sur corniche. À noter deux statues (en pignon est de la nef et sur le pignon du gâble principal) symbolisant sans doute la Vierge Marie.