Décor scindé en deux catégories : rapporté par peinture ou par sculpture en complément de la modénature et de l'architecture. Le décor peint se situe au droit des linteaux des baies du dernier étage, sur un fond brun et représentant des entrelacs de branches et de feuilles au milieu desquels trône un cartouche. Les sculptures sont présentes au droit des baies (par allège en table saillante reposant sur des petits modillons en liaison avec l'appui au-dessus, linteau très fourni sur les baies du deuxième étage avec médaillon ovale cerné de guirlandes de fleurs, de rameaux et surmonté d'une corniche moulurée cintrée, agrafes moulurée et rainurées avec tête de lion et rameaux), au droit des encorbellements (grandes consoles saillantes rainurées avec façades remplies de feuilles, couronne enlaçant des modillons, sous-face des balcons garnies de guirlandes tendues ou d'oves et de rais de coeur), et au droit de la séparation des niveaux (première frise géométrique tressée avec insertion de rameau, et corniche haute moulurée avec rangée d'oves et de rais de coeur). À noter que la porte d'entrée a conservé son chambranle blanc mouluré en plein cintre cerné de guirlandes de fleurs, cartouche à volutes et tête de lion.
Intérêt de l'oeuvre :
à signaler
Eléments remarquables :
console ; garde-corps ; modillon ; porte
Observations :
Avant 1914. De style éclectique s'inspirant du néoclassicisme dans la symétrie, l'ordonnancement général, l'identification d'une partition affirmée de la façade principale. Les baies en arc segmentaire sont régulièrement implantées et se composent avec les balcons isolés autour de l'axe de symétrie, a contrario du balcon filant annonçant le couronnement. Des grandes consoles à volutes ou droites permettent de construire des largeurs confortables et contribuent grandement à l'accroche de la lumière. À noter que l'égout est dans la continuité de l'immeuble mitoyen.