(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général ; (c) Ville de Nice
Date de rédaction de la notice :
2016
Noms des rédacteurs du dossier :
Dallo Roberte
Cadre de l'étude :
recensement du patrimoine balnéaire (patrimoine de la villégiature de Nice)
Type de dossier :
dossier individuel
Dénomination :
maison
Précision sur la dénomination :
maison de villégiature ; villa balnéaire
Appellation et titre :
Marichu
Titre courant :
maison de villégiature (villa balnéaire) dite Marichu
Région :
Provence-Alpes-Côte d'Azur
Commune :
Nice
Aire d'étude :
Nice
Canton :
Nice
Lieu-dit ou secteur urbain :
Mont-Boron
Adresse :
Jean Lorrain (avenue) 6
Référence cadastrale :
2017 KH 0158
Zone Lambert ou autre :
Lambert93
Coordonnées d'un point :
1041680;6296788
Datation des campagnes principales de construction :
1ère moitié 20e siècle
Datation en années :
1928
Justification de la datation :
daté par source
Auteur de l'oeuvre :
Landi Tito (auteur commanditaire) ; Heitzler Louis (architecte)
Justification de l'attribution :
attribution par source ; attribution par source
Matériau du gros-oeuvre et mise en oeuvre :
ciment
Vaisseau et étage :
2 étages carrés ; étage de soubassement
Emplacement, forme et srtucture de l'escalier :
escalier de distribution extérieur
Commentaire descriptif :
Langue de terre entre la rue Jean-Lorrain, le sentier des douaniers et la mer.Rez-de-chaussée, étage sur deux sous-sols (où se trouent le logement du gardien, les pièces de service, la chaufferie, un studio, une bibliothèque et une chambre d’amis)Garage attenant« Les sols sont en mosaïque de grès, les murs peints et les façades sont en pierre et simili pierre rosée », c'est-à-dire en béton coloré*rose (La Construction moderne, n°6, 5 novembre1933)Traitement en steamlining (style paquebot) des garde-corps côté route est dû à l’alliance de fers plats et de piliers surmontés d’une boule en béton coloré rose reposant sur une feuille de lotus.« Côté mer, l’ample mur de soutènement, aujourd’hui percé de multiples ouvertures, est en pierres traitées en opus incertum. Il s’ouvre uniquement sur deux niveaux par des baies rectangulaires à trois vantaux, scandés par deux piliers arrondis, ou par des fenêtres carrées dont les ferronneries débordant sur la façade rappellent celles de cachots. Seuls deux balcons en V, en béton coloré rose comme les piliers des fenêtres à vantaux, tranchent sur la couleur blanche de la pierre. Cette immense mur est surmonté d’une loggia à toit-terrasse, à laquelle est accolé un autre volume réalisé de manière plus traditionnelle, clos par un toit à quatre pans en tuiles canal, dont l’étage situé à côté de la loggia se termine par un oriel arrondi. Le garde-corps en balustres d’argile naturelle ocre ajoute un point d’orgue au langage méditerranéen ici adopté. » (RD, Art déco Une méditerranée heureuse, Ed Gilletta, 2015)
Précision sur la représentation :
L'alternance entre pierres et béton coloré rose forme un décor épuré.