Datation des campagnes principales de construction :
1ère moitié 20e siècle
Commentaire historique :
Après le reboisement du parc forestier du Mont-Boron vers 1862 par Demontzey, une vaste partie de ce parc situé entre la route forestière et Villefranche sur Mer à l'est et jusqu'à l'ancien domaine du Château de la Paix à l'ouest, est consacrée à la culture en terrasses des fleurs. En 1863 le sous-inspecteur Prosper Demontzey est nommé à Nice, chef de la commission de reboisement et de la conservation. Il reboise les 60 hectares du Mont-Boron en y plantant notamment des pins d'Alep.Le cadastre de 1872 indique l'existence de quelques maisons avec des terres agricoles.En l'état actuel des recherches nous ne savons pas à quelle date une partie de ces anciennes terres agricoles a été transformée en terrasses agricoles afin d'y cultiver des fleurs.Une campagne de photographies aériennes IGN datant de 1920 puis de 1934 montre ces cultures en terrasses. La photographie aérienne d'une collection privée de 1957 confirme l'existence de ces terrasses jusqu'à cette date.La transformation progressive en lotissement arrive dans les années 1970. En 2017 les dernières terrasses (restanques) sont en train de disparaître.
Matériau du gros-oeuvre et mise en oeuvre :
pierre
Commentaire descriptif :
Terrasses agricoles : restanques de pierres sèches épousant le relief et aménagées afin d'y cultiver des fleurs (terre rouge agricole sur le rocher). Des bassins d'eau parsèment les terrains.Des petites maisons carrées (de style liguro-niçois) servent aux horticulteurs. D'après le témoignage de la fille d'un horticulteur (interviewée en 2017) toutes les maisons avaient des décors peints dont des frises de fleurs sous-toiture. Ces maisons se situent en général en bout de parcelle, laissant le plus de place possible aux cultures. En 2017 une seule maison présente une frise sous-toiture (et elle n'est peut-être pas d'origine).Lotissement : les terrains agricoles ont peu à peu été vendus à des particuliers et les maisons transformées en maisons d'habitation. Quelques-unes ont conservé leur simplicité et leur caractère liguro-niçois, d'autres ont été totalement transformées. Certaines ont un style éclectique, d'autres art-déco provençal. En 2017, quelques constructions modernes ont été rajoutées.