(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Date de rédaction de la notice :
2016 ; 2017
Noms des rédacteurs du dossier :
Négrel Geneviève
Cadre de l'étude :
recensement du patrimoine balnéaire
Type de dossier :
dossier individuel
Dénomination :
maison ; jardin d'agrément
Précision sur la dénomination :
maison de villégiature ; villa balnéaire
Appellation et titre :
jardin Lighezolo
Titre courant :
Maison de villégiature (villa balnéaire) et jardin d'agrément dit Jardin Lighezolo
Région :
Provence-Alpes-Côte d'Azur
Commune :
Menton
Aire d'étude :
Menton
Lieu-dit ou secteur urbain :
Vallon de Boirie
Adresse :
André-Tardieu (corniche) 2037
Référence cadastrale :
2016 BE 58
Zone Lambert ou autre :
Lambert93
Coordonnées d'un point :
1061226;6308364
Datation des campagnes principales de construction :
2e moitié 20e siècle
Auteur de l'oeuvre :
Lighezolo Paul (paysagiste)
Justification de l'attribution :
attribution par source
Commentaire historique :
La villa a été construite au début des années 1960. Le jardin a été créé par le propriétaire Paul Lighezolo, alors hôtelier pendant les années 1960-1980. Le jardin a perdu une grande partie de sa décoration.
Matériau du gros-oeuvre et mise en oeuvre :
béton ; parpaing de béton ; enduit
Matériau de la couverture :
tuile plate mécanique
Vaisseau et étage :
2 étages de soubassement ; en rez-de-chaussée surélevé
Type de la couverture :
toit en pavillon
Commentaire descriptif :
La villa est construite sur un terrain très escarpé dominant la vallée du Borrigo à 170 mètres d'altitude, jouissant d'une très large vue sur les collines de l'arrière-pays et la mer. Elle occupe une position centrale sur le terrain. Elle est en contrebas par rapport à la corniche André-Tardieu qui passe au niveau de sa toiture. On y accède par une rampe.C'est une maison de plan rectangulaire, présentant un volume simple couvert d'un toit en pavillon en tuiles plates mécaniques.
Technique du décor des immeubles par nature :
sculpture
Représentation :
poisson, animal, étoile
Précision sur la représentation :
L'intérêt de cette villa est le décor de coquillage qui ornait le toit de la maison et la majeure partie du jardin. Paul Lighezolo recouvrait de coquillages (coquilles Saint-Jacques, coques, bigorneaux, praires...) des formes d'objets ou de meubles à échelle réduite ainsi que des objets réels. Les formes sont réalisées avec une armature de grillage recouverte de ciment frais dans lequel on intègre les coquillages ensuite vernis et peints. Certains décors sont fixes comme sur le toit de la maison où les arêtiers sont couverts de praires et coquilles Saint-Jacques et sont rythmés de pots de fleurs. Le faîtage est surmonté d'une corbeille à trois anses. Les souches de cheminées sont entièrement couvertes de coquilles régulièrement disposées et les mitres sont surmontées de plusieurs vases ou coupes. Des étoiles (disparues) étaient posées sur les versants du toit.La plus grande partie du décor était dans le jardin d'environ 1230 m2 aménagés en terrasse : piliers du portail, mur de séparation avec la route, limites de la propriété, bordures des escaliers extérieurs. Le décor figuré qui se limitait à l'origine à des panneaux de ciment figurant des poissons ou des crustacés comme ceux qui subsistent sur le muret de l'allée d'accès est devenu au fil des années de plus en plus monumental et imitait des ensembles mobiliers à échelle réduite : terrasse de café, jouets, moulins, amphores, parasols... Il ne reste de ceci que deux puits, fûts de tôle masqués par le ciment et les coquillages.Ce jardin de sculpture s'inscrit dans la veine des jardins d'art brut. Il est regrettable que laissé à l'abandon dans les années 1990, il ait en grande partie disparu.
Typologie :
plan-masse simple ; volumétrie simple ; élévation sans axe ; caractère autre