(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Date de rédaction de la notice :
2016 ; 2018
Noms des rédacteurs du dossier :
Négrel Geneviève
Cadre de l'étude :
recensement du patrimoine balnéaire
Type de dossier :
dossier individuel
Dénomination :
maison
Précision sur la dénomination :
maison de villégiature ; villa balnéaire
Appellation et titre :
La Consolation
Titre courant :
Maison de villégiature (villa balnéaire) dite La Consolation
Région :
Provence-Alpes-Côte d'Azur
Commune :
Menton
Aire d'étude :
Menton
Lieu-dit ou secteur urbain :
Capelettes (les)
Adresse :
Lutetia (montée du) 2
Référence cadastrale :
2016 BI 463
Zone Lambert ou autre :
Lambert93
Coordonnées d'un point :
1061559;6307925
Milieu d'implantation :
en ville
Datation des campagnes principales de construction :
2e quart 20e siècle
Datation en années :
1928
Justification de la datation :
daté par source
Auteur de l'oeuvre :
Glena Abel (?, architecte)
Justification de l'attribution :
attribution par analyse stylistique
Commentaire historique :
La villa La Consolation apparait dans la liste des villas publiée dans les Annuaires commerciaux des Alpes maritimes en 1928. On peut considérer qu'elle a été construite peu avant cette date ce qui est corroboré par le caractère de son architecture. L'architecte pourrait en être Abel Glena. Par la composition, la présence de la loggia à arcades et le classicisme de son architecture, on peut la rapprocher de la villa La Victoire dont les plans dessinés par Glena datent de 1914.
Matériau du gros-oeuvre et mise en oeuvre :
calcaire (?) ; moellon sans chaîne en pierre de taille ; enduit partiel
Matériau de la couverture :
tuile plate mécanique
Vaisseau et étage :
3 étages de soubassement ; en rez-de-chaussée surélevé ; étage de comble
Parti d'élévation extérieure :
élévation à travées
Type de la couverture :
toit à longs pans croupe ; toit en pavillon
Commentaire descriptif :
La villa est construite sur un terrain à fort dénivelé. Au nord-ouest, sur la montée du Lutetia, elle est au niveau du rez-du-chaussée surélevé alors qu'elle compte trois étages de soubassement côté jardin au sud-est. Elle est située en bord de rue à l'arrière, l'accès à la propriété se faisant par un portail architecturé. Les deux premiers étages de soubassement sont appareillés en moellons calcaires irréguliers à joints saillants. Les autres niveaux sont enduits, ce qui masque la mise en œuvre (vraisemblablement moellons calcaires). L'ensemble des toits, à longs pans à croupes ou en pavillon, est couvert de tuiles plates mécaniques. Le parti composite du plan et de la volumétrie contraste avec la régularité des élévations, dont la façade principale sur jardin axée sur la travée centrale en avancée, avec un accent fort mis sur le balcon sur consoles à ressauts en quart-de-rond et la loggia à arcades en plein cintre de l'étage de comble.
Technique du décor des immeubles par nature :
ferronnerie
Représentation :
ornement géométrique
Précision sur la représentation :
Le portail en ferronnerie présente un décor Art Déco de motifs géométriques pouvant évoquer des vases ou des coroles de fleurs garnis de volutes.
Typologie :
plan-masse composite ; volumétrie composite ; élévation avec axe ; caractère autre
Observations :
Cette villa, construite vers 1928, présente une synthèse de plusieurs styles architecturaux. L'ensemble est classique par la régularité de sa façade et la loggia à arcades plein-cintre comme Abel Glena les utilise à Menton dès le début du 20e siècle. Elle se rattache à l'architecture Art Déco de son temps par le côté dépouillé des façades, les grosses consoles à ressauts, ce type de fenêtres en plein cintre et le portail en ferronnerie. Quant aux trois rangs de fausse génoise, ils font référence au style régionaliste.