Datation des campagnes principales de construction :
1er quart 20e siècle
Datation en années :
1901
Justification de la datation :
daté par source
Auteur de l'oeuvre :
Fabre Émile (architecte)
Justification de l'attribution :
signature
Commentaire historique :
La villa Marie-Thérèse apparait en 1901 dans l'indicateur de Nice, des Alpes-Maritimes et de la principauté de Monaco. Une plaque sur la façade indique qu'elle a été construite par Émile Fabre architecte à Nice comme la villa Georgette voisine.
Matériau du gros-oeuvre et mise en oeuvre :
enduit
Matériau de la couverture :
tuile plate mécanique ; zinc en couverture
Vaisseau et étage :
étage de soubassement ; rez-de-chaussée surélevé ; 2 étages carrés
Parti d'élévation extérieure :
élévation à travées
Type de la couverture :
toit à longs pans croupe ; toit conique
Emplacement, forme et srtucture de l'escalier :
escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en maçonnerie ; escalier de distribution extérieur : escalier droit, en maçonnerie
Commentaire descriptif :
La villa Marie-Thérèse est construite au bord du chemin des Terres Chaudes, au-delà de la voie ferrée, sur un terrain d'environ 520 m² qui présente une forte différence de niveau entre l'avant et l'arrière. L'accès sur le chemin des Terres Chaudes se fait par une porte piétonnière ouverte dans le mur de soutènement de la terrasse en terre-plein. Cette porte ouvre sur un passage couvert parallèle au mur de clôture, prenant jour par des ouvertures en plein cintre ouvertes dans le mur. Le revêtement en ciment des murs du passage imite les parois d'une grotte, les poutres du plafond ont l'apparence de branches, un faux arbre est à l'entrée et un banc en faux bois est installé devant l'une des baies. Après un retour en équerre le passage aboutit au jardin en terre-plein où l'on retrouve des décors en rocaille de ciment.Les matériaux de construction des murs de la maison sont masqués par un enduit ocre. Les toits à longs pans à croupes sont couverts de tuiles plates mécaniques. Le toit conique de la tour est couvert de zinc. La villa compte deux étages carrés au dessus d'un rez-de-chaussée surélevé sur un étage de soubassement. Le plan et la volumétrie sont composites constitués d'un corps de bâtiment principal de plan en L auquel viennent se greffer deux volumes plus petits et moins hauts à l'arrière. Sur l'angle sud-est se trouve une tour hors-œuvre. Les élévations sud et ouest sont percées de travées régulières de fenêtres.L'entrée principale est sur l'élévation latérale orientale, au rez-de-chaussée surélevé. On pénètre dans un couloir qui dessert différentes pièces et l'escalier, au fond, éclairé au nord par de grandes baies en plein cintre. L'escalier compte à chaque étage une volée de marches en marbre tournant autour d'un jour. Le sol du couloir est revêtu de carreaux de marbre gris clair à cabochons noirs. Côté sud, un escalier droit extérieur met en relation le salon et le jardin par deux portes-fenêtres.L'étage de soubassement était à l'origine occupé par les chambres de bonnes et la cuisine.
Les élévations sud et ouest sont ornées d'un décor sculpté rapporté vraisemblablement en ciment. Les portes-fenêtres sont surmontées d'un larmier souligné d'une frise glyphée. Sous les appuis de fenêtres, des feuilles d'acanthe encadrent une coquille. Les élévations sont couronnées d'une corniche à denticules sous laquelle on peut encore voir des traces d'une frise de rinceaux au sgraffite.Le plafond du couloir d'entrée est souligné d'une frise, d'environ 80 centimètres de large, de rinceaux animés de chimères ailées. Les plafond des paliers portent en leur centre un ornement végétal stylisé. Le décor du plafond du rez-de-chaussée de la tour figure un ciel dans lequel volent des hirondelles à la poursuite d'un insecte. Des branches fleuries complètent l'ensemble. Ces décors sont vraisemblablement peints à fresque qui était la technique habituelle employée par les peintres italiens qui réalisaient ces décors aux alentours des années 1900.