Datation des campagnes principales de construction :
1ère moitié 18e siècle
Datation en années :
1730
Justification de la datation :
daté par travaux historiques
Auteur de l'oeuvre :
auteur inconnu
Commentaire historique :
La forme des galères est aménagée en 1730 lors des travaux de l'arsenal du royaune de Piemont-Sardaigne. Cette forme de construction des galères est une alternative pour l'entretien des navires à l’abattage en carène ou au halage sur cales. La vieille forme de Rochefort, premier bassin de radoub maçonné, est opérationnelle en 1671. La forme des galères témoigne de la même conception d'un bassin appareillé, le radier se comportant comme une voûte inversée et les murs bajoyers reprenant les efforts exercés par le terre-plein. Des reproductions anciennes représentent une structure qui couvre le bassin et une porte monumentale à trois arcades. Ces éléments sont relevés sur un croquis en 1830 et sont détuits en 1831 pour permettre l'accueil de navires propulsés par des roues à aubes, et conserver les mâts durant le carenage.
Matériau du gros-oeuvre et mise en oeuvre :
pierre ; grand appareil ; béton
Commentaire descriptif :
Le bassin de radoub, désigné à l'origine comme forme des galères, est situé dans le prolongement du port de la darse. Le bassin a une longueur de 62 mètres pour 12 mètres de large. Le radier à degrès est appareillé en pierre de taille. Les paroies des bajoyers en béton sont verticaux, elles doublent probablement des bajoyers appareillés en pierre de taille qui figurent sur les plans du 19e siècle (fruit de la paroie, et banquettes successives reliées par des escaliers). A la jonction des bajoyers deux volées d'escalier permet de descendre depuis le nez du bassin. Un bateau-porte en métal vient se positionner au droit des buscs. Le bassin est toujours utilisé pour le carénage des bateaux de plaisance.
Typologie :
activité industrielle et artisanale ; chantier naval
Date de la protection MH :
inscrit MH
Précisions sur la protection MH :
Atlas des paysages : Corniches de la Riviera
Site, secteur ou zone de protection :
site inscrit ; site classé
Observations :
Association pour la sauvegarde du patrimoine maritime de Villefranche-sur-Mer, 2006. Le port de Villefranche-sur-Mer. La navigation du savoir. Etude de sept arsenaux historiques de la Méditerranée. Malta University Publishers Ltd. 35-58.Association pour la sauvegarde du patrimoine maritime de Villefranche-sur-Mer, 2012. La darse de Villefranche-sur-Mer. Fédération du Patrimoine Maritime Méditerranéen - publication dans le cadre du concours Mémoire des ports de Méditerranée. 10p. [article consulté en ligne]Braconnot JC., Audibert C., Carlotti J., Copin C., Fabro Fuad E., Icard M., Mascale J., Masnata J. et Tailliez H. Villefranche-sur-Mer, la Darse retrouvée. Fascicule ASPMV et Océanides.Candido M. de, 1999. Villefranche, port de la Maison de Savoie. Le bassin de construction des galères. La forma delle galere. Nice Historique, 102, 1-2. pp36-43.Chambre de Commerce et de l'Industrie Nice Côte d'Azur, 2012. L'ensemble portuaire de Villefranche darse, un patrimoine du XVIIIème siècle ancré dans un pôle de réparation navale. Fédération du Patrimoine Maritime Méditerranéen - publication dans le cadre du concours Mémoire des ports de Méditerranée. 6p. [article consulté en ligne]Poteur JC., 2010. Monuments de Nice et des Alpes-Maritimes. Villefranche-sur-Mer, le port d'Olive et l'ensemble portuaire. Congrès Archéologique de France, Société Française d'Archéologie. 241-254.