Notice MERIMEE IA06001226 | |
Date de l'enquête : | 2000 |
Copyright : | © Inventaire général, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur |
Date de rédaction de la notice : | 2001 |
Noms des rédacteurs du dossier : | Fray François ; Poulin Yvan |
Cadre de l'étude : | recensement du patrimoine balnéaire |
Type de dossier : | sous-dossier |
Dénomination : | jardin d'agrément |
Titre courant : | jardin d'agrément de la villa Logis Divin, puis de la villa La Calade |
Région : | Provence-Alpes-Côte d'Azur |
Commune : | Antibes |
Précision sur la localisation : | 1ère maison |
Aire d'étude : | Antibes faubourg |
Canton : | Antibes |
Lieu-dit ou secteur urbain : | Cap d'Antibes ; Pas-du-Diable |
Edifice de conservation : | maison d'industriel dite Villa La Calade |
Référence de l'édifice de conservation : | IA06001139 |
Référence cadastrale : | 1979 CK 14 |
Zone Lambert ou autre : | Lambert3 |
Coordonnées d'un point : | 0986470 ; 3150980 |
Milieu d'implantation : | en ville |
Datation des campagnes principales de construction : | 1er quart 20e siècle (?) ; 2e quart 20e siècle |
Datation en années : | 1937 |
Justification de la datation : | daté par source |
Auteur de l'oeuvre : | Cavallin César (paysagiste) |
Justification de l'attribution : | Yvain Maurice (commanditaire, personnage célèbre)£Meyer R. (commanditaire) |
Personne(s) liée(s) à l'histoire de l'oeuvre : | attribution par source |
Commentaire historique : | Du jardin aménagé pour le compositeur Maurice Yvain autour de sa maison, la Villa Logis Divin (non étudiée), on ne conserve que le pavillon nord-ouest et le puits. En 1937, l'industriel R. Meyer (Paris) fait reconstruire la maison et fait probablement aussi réaménager le jardin par l'architecte cannois César Cavallin. |
Matériau du gros-oeuvre et mise en oeuvre : | maçonnerie ; enduit ; béton armé |
Parti de plan : | jardin régulier |
Parti d'élévation extérieure : | jardin en terrasses |
Couvert et découvert du jardin : | pièce de gazon ; arbre isolé ; palissade de verdure ; plate-bande |
Commentaire descriptif : | Le jardin s'étend sur 4900 m2 en terrasse sur le bord de mer. La maison occupe le quart sud-ouest, les autres constructions, sans intérêt architectural, sont accolées aux autres angles. Le mur de soutènement est scandé par des avant-corps couronnés d'une jardinière qui interrompt le garde-corps plein. Une porte en plein cintre couronnée d'un chaperon cintré de tuiles donne accès au boulevard. Le portail s'inscrit au sud dans une demi-lune. Sa composition mêle des éléments provençaux et modernes. Il porte le nom de la villa en lettres de fer forgé. Le jardin est régulier, de niveau et constitué de pièces de gazon parsemées de phoenix canariensis et de trachicarpus fortunei, de cycas et de yuccas et bordées de plates-bandes fleuries, avec notamment des agapanthes. Des palissades de pittosporums cachent les abords, doublées à l'ouest de la maison par des neriums. Un bassin circulaire en brique occupe le centre d'une pièce de gazon et une fontaine en buffet, revêtue de céramique, est adossée à la terrasse ouest de la maison. Un puits provençal est l'un des rares vestiges de l'ancien jardin. Au nord-est se trouvent la serre et les planches pour la gestion du jardin. Dans l'angle nord-ouest s'élève un pavillon surmontant le garage à bateau. De là, des rails descendaient vers le port, aujourd'hui ruiné, construit en avant du rivage. C'est un bassin d'environ 20 m x 12 m dont l'extrémité ouest est semi-circulaire, entouré d'une digue et équipé d'une cale. |
Typologie : | caractère moderne et régionaliste; arc en plein cintre |
Statut de la propriété : | propriété privée |