(c) Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Inventaire général
Date de rédaction de la notice :
2006
Noms des rédacteurs du dossier :
Laurent Alexeï ; Sauze Elisabeth
Cadre de l'étude :
inventaire topographique
Type de dossier :
dossier individuel
Dénomination :
moulin à farine
Titre courant :
moulin à farine
Région :
Provence-Alpes-Côte d'Azur
Commune :
Castellet-lès-Sausses
Aire d'étude :
Pays Asses, Verdon, Vaïre, Var
Canton :
Entrevaux
Lieu-dit ou secteur urbain :
Four (la)
Référence cadastrale :
1824 D 99 ; 1983 G 160
Zone Lambert ou autre :
Lambert93
Coordonnées d'un point :
0997854;6334167
Milieu d'implantation :
isolé
Cours d'eau :
Coulomp (dérivation du)
Datation des campagnes principales de construction :
Temps modernes ; Epoque contemporaine
Commentaire historique :
L'ancien moulin à farine d'Aurent, antérieur à 1824, a fonctionné jusqu'à l'abandon du village.
Matériau du gros-oeuvre et mise en oeuvre :
calcaire ; moellon sans chaîne en pierre de taille
Matériau de la couverture :
bardeau
Vaisseau et étage :
étage de soubassement ; en rez-de-chaussée surélevé
Type de la couverture :
toit à longs pans
Source de l'énergie :
énergie hydraulique ; roue hydraulique horizontale
Commentaire descriptif :
Petit édifice rectangulaire, construit en contrebas du village à proximité du Coulomp dont l'eau a été dérivée à environ 150 m en amont. L'étage de soubassement, plus large que les autres, s'étend sous la terrasse qui longe l'élévation antérieure et contient la chambre de la roue horizontale, voûtée en berceau segmentaire, ouverte sur le canal de fuite par une arcade segmentaire. La roue comporte un axe en bois cerclé de fer, relayé par une vis métallique au niveau de la meule, et des pales monoxyles (cassées). Le rez-de-chaussée est divisé en deux parties : celle où l'on entre par la porte, dont le sol est au même niveau qu'à l'extérieur, et celle où les meules reposent, dont le sol, surélevé de quatre marches, se trouve au dessus de la chambre de la roue horizontale. Les deux meules, dormante et mobile, encore en place, sont constituées chacune de 7 claveaux en tuf assemblés et maintenus par des cercles en fer et en bois. Le reste de la machinerie a disparu, sauf l'axe pour relever la meule mobile, en bois tourné avec à la base une partie polygonale encastrée dans la meule. Le toit à longs pans couverts de bardeaux en mélèze est porté par des fermes sans entrait ni poinçon, formées de deux arbalétriers assemblés en mortaise. Il n'y a pas de panne faîtière et les bardeaux se chevauchent sur la crête. La terrasse devant la porte est pavée avec deux vieilles meules monolithes en grès.