Villa Bleue (Barcelonnette)
L’espace du vestibule
L’espace intérieur s’articule autour d’un vaste hall central de plan carré englobant les deux étages et éclairé par une verrière zénithale composée d’un damier de 49 carrés orange et blancs.

Un escalier tournant suspendu à deux volées droites dessert l’accès à la galerie du premier étage, soutenue par deux piliers en béton armé habillés de marbre, qui encadrent la verrière de la porte d’entrée percée dans l’axe de l’élévation nord.

L’élégante ferronnerie de la rampe d’appui de l’escalier, réalisée par le ferronnier Schwartz (présent au Mexique dans la construction des grands magasins), adopte un parti de transparence. Le dessin figure un motif stylisé de vagues qui rappelle singulièrement celui des ferronneries du théâtre des Champs-Élysées construit à Paris par les frères Perret entre 1911 et 1913.

Au sol, une mosaïque dessine sur toute la surface un énorme soleil sur fond d’ondulations disposées en diagonale, mêlées à une multitude de cercles colorés.

On ne connaît pas l’auteur de cette composition qui se dévoile complètement depuis la galerie à l’étage ; peut-être s’agit-il du mosaïste Cazaux, associé à l’architecte Hiriart pour d’autres commandes ?
Il n’est peut-être pas aventureux d’en attribuer le dessin à l’architecte, le mosaïste ne se chargeant alors que de l’exécution.