Villa Bleue (Barcelonnette)
galerie du premier étage
Traitée avec emphase et une certaine sévérité, la distribution intérieure marque une rupture avec l’espace domestique privé traditionnel et renvoie clairement à un espace commun de prestige rappelant celui des hôtels et châteaux des XVIIe et XVIIIe siècles et qui n’est peut-être pas sans réminiscence avec les grands halls à l’anglaise de Godbarge au pays basque que Joseph Hiriart devait connaître.

La galerie suspendue de l’étage, revêtue de mosaïques (reprise du décor du rez-de-chaussée) et protégée par le même garde-corps en ferronnerie (reprise du motif de celui de l’escalier) met en scène et donne accès aux cinq chambres tout en permettant de jouir du grand vide central traité tout en transparence.
La distribution et le décor des chambres évoquent directement ceux des cabines des grands paquebots de luxe contemporains, à la pointe de la modernité, signés des plus grands noms. Placée en partie haute, une série de hublots y fait clairement référence. Ils constituent en outre une source d’éclairage supplémentaire pour le couloir périphérique de l’étage de comble qui abrite trois autres chambres situées au sud.