En 1811, sur un replat ménagé artificiellement
par déroctage au pied de la face nord-ouest de l'arête
du cap - et donc complètement masquée aux vues et aux
coups de la grande passe - on crée une batterie, constituée
par un long épaulement faisant face au nord-ouest et se terminant
par une plate-forme convexe enveloppant la pointe.
La Commission de 1841 prescrit la réorganisation
de l'ouvrage pour 10 pièces de canon et 2 mortiers : on y construit,
comme réduit, une curieuse caserne à l'épreuve, non
défensive, à deux étages, dont un sous-sol utilisé
comme magasin.
L'ouvrage est fermé à l'arrière par
un mur d'enceinte crénelé, percé d'un portail flanqué
d'un bastionnet, et qui s'élève
sur la pente du rocher pour se refermer sur une portion inabordable de
la falaise. Malgré des terrassements intempestifs, l'ouvrage est
complet et dans un site admirable. |